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Réunion du Conseil des ministres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa), à Dakar, au Sénégal : constat d’une bonne tenue de l’activité économique et financière dans les pays de l’Union
Publié le jeudi 4 juillet 2013   |  Le Sahel




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Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), s’est réuni, le vendredi 28 juin dernier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), à Dakar, au Sénégal, indique un communiqué de presse issu de la rencontre. Cette rencontre, indique le communiqué, s’est déroulée sous la présidence du ministre malien des Finances, M. Abdel Karim Konaté, président en exercice dudit conseil.

Il ressort des conclusions de cette réunion qu’en dépit d’une conjoncture internationale toujours difficile, les pays de l’Uemoa se distinguent par une bonne tenue de l’activité économique et financière. En efet, souligne-t-on, le taux de croissance du Pib s’établit à 6,4 % en termes réels en 2012 et devrait se situer à 6,5 % en 2013.

Cette session du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a permis d’examiner la situation monétaire, économique et financière récente de l’Union, caractérisée par une bonne tenue de l’activité économique en dépit d’une conjoncture internationale encore difficile. Ainsi, le taux de croissance du produit intérieur brut (Pib) de l’Uemoa est ressorti, en termes réels, à 6,4 % en 2012 et devrait se situer à 6,5 % en 2013. De même, le Conseil des ministres s’est félicité de la poursuite de la décélération de l’inflation dans l’Union, avec un taux passé de 2,8 % en fin décembre 2012 à 2,0 % à fin mai 2013, à la faveur de la décrue des prix des céréales locales. A ce titre, le Conseil des ministres recommande aux Etats membres d’accentuer les efforts de consolidation des finances publiques et d’accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles pour l’ancrage des économies sur la trajectoire de croissance forte et durable. Il invite à poursuivre l’assainissement des finances publiques et le renforcement de l’efficacité des dépenses d’investissement public.

Selon le communiqué, les ministres ont approuvé les requêtes de la Banque africaine de développement (Bad) relatives à des émissions d’emprunts obligataires sur le marché financier régional, dans le cadre de ses opérations dans les Etats membres de l’Uemoa. « Les ministres ont aussi marqué leur accord sur les orientations proposées par la Bceao en vue de la mise en place d’un système de promotion des Bureaux d’information sur le crédit dans les Etats membres et exhorté ceux-ci à insérer la loi y afférente dans leur ordre juridique interne au plus tard le 31 décembre 2013 », souligne la même source. D’autre part, le Conseil a approuvé les comptes de la BCEAO et procédé à l’affectation du résultat financier de l’exercice 2012. Il a de même adopté un règlement concernant les émissions de bons et obligations du Trésor par adjudication ou par syndication, prenant en compte les innovations intervenues avec la création de l’Agence Umoa-Titres.

Selon le même communiqué, le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a adopté la loi uniforme définissant et réprimant l’usure et la loi uniforme relative au taux de l’intérêt légal. En conséquence, poursuit le communiqué, le Conseil invite les Etats membres à « procéder à une insertion diligente » de ces textes dans leur ordre juridique. Le taux de l’usure, dans l’Uemoa, connait ainsi une modification, il est désormais fixé à 15 % pour les banques et à 24 % pour les autres agents économiques. Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2014, précise le communiqué. Enfin, le Conseil des ministres a précisé les différentes catégories de produits d’épargne réglementés, commercialisés par les établissements de crédit, les systèmes financiers décentralisés, les services financiers de l’administration ou de l’Office des postes et les Caisses nationales d’épargne.

Assane Soumana

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