Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Fin des travaux de l’atelier sur « le renforcement des capacités des journalistes sur la thématique de la ‘’bonne gouvernance’’
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


Formation
© Autre presse par DR
Formation des journalistes en droits humains


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Niamey - L’atelier de formation sur ‘’le renforcement des capacités des journalistes Sur la thématique de la bonne gouvernance’’ a pris fin le week- end dernier à Zinder.

En abordant la deuxième partie, à savoir le cadre institutionnel, le formateur est allé dans les détails, faisant ressortir le caractère autonome de certaines institutions. Autonomie sous-tendue par des dispositions de la constitution. M. Adamou Garba a abordé une à une, les principales institutions du pays en commençant par la présidence de la République, le rôle du président de la République et ses prérogatives.

Aussi, le formateur a insisté sur l’article 50, relatif à la prestation de serment du président de la République, ce qui fait constater toute la responsabilité qui lui incombe, en tant que premier magistrat du pays dans sa conduite des affaires de la nation.

Mieux, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels dont il peut user dans des moments exceptionnels et en situation d’urgence même si par ailleurs ces pouvoirs restent sous le
contrôle du pouvoir législatif.
De l’article 73 à celui 82 de la Constitution il est question de la primature dirigée par un premier ministre dont la fonction principale est de conduire l’action gouvernementale. Il est nommé par le président de la République et chargé de former un gouvernement composé de plusieurs portefeuilles ministériels.

Au nombre de ces portefeuilles ministériels, le ministère Chargé des Relations avec les institutions, un portefeuille dont le rôle important est celui d’interface avec les autres institutions.

Le formateur s’est aussi appesanti sur le rôle du premier ministre qui doit prêter serment, avant sa prise de fonction, un exercice prévu à l’article 74 de la constitution de la 7ème République. Cette prestation de serment sera la preuve de son engagement à travailler pour le bonheur du peuple.

La primature, tout comme la présidence de la République, relève du pouvoir exécutif.

La troisième institution abordée est en effet l’Assemblée Nationale. Les attributions et le rôle de cette institution ont été ébauchés par le formateur. L’Assemblée Nationale a donc pour principaux rôles de faire des lois, consentir les impôts et contrôler l’action gouvernementale. Pour être protégé dans ses fonctions, le député jouit de l’immunité parlementaire.
Au cours des débats qui ont suivi, les intervenants ont évoqué quelques problèmes qui entravent le bon fonctionnement de l’Assemblée Nationale. Pour certains, si cette institution fonctionne mal, c’est parce que les voies et moyens d’accès au poste de député ne respectent pas du tout les principes démocratiques.
tandis que pour d’autres, c’est le niveau d’instruction et de connaissance des députés dans leur grande majorité qui laisse à désirer.

Des témoignages pratiques sont alors venus illustrer des cas de dysfonctionnement de beaucoup d’institutions.
La quatrième institution, la justice, incarne le troisième pouvoir constitutionnellement reconnu. Cette institution regroupe en son sein, la Cour Constitutionnelle, la Cour de cassation, les cours et tribunaux, la Cour des Comptes, le Conseil d’Etat. Plusieurs articles de la constitution parlent de ces différentes cours, qui pour définir les attributions des unes qui pour annoncer la création des autres.

C’est le cas notamment de l’article 120 sur les attributions de la Cour Constitutionnelle; l’article 136 qui annonce la création de la Cour de Cassation; l’article 137 sur les attributions de la cour d’Etat; l’article 141 annonçant la création de la cour des comptes; enfin l’article 142 sur les attributions de la Haute cour de Justice.
La cinquième institution abordée par le formateur est le Conseil Economique et Social et Culturel(CESOC) dont les attributions sont définies à l’article 154 de la constitution. Elle ne dispose pas de pouvoir décisionnel, mais émet des avis sur les questions qui lui sont soumises.

Les attributions de deux autres institutions notamment le chef de file de l’opposition et la médiature de la République ont également été enfin brièvement abordées par le communicateur.

A ce sujet, l’on note que les échanges ont été véritablement interactifs tels que l’ont souhaité les participants; ce qui a permis le partage d’expérience sur des cas de mal gouvernance et de
dysfonctionnement de certaines institutions.

La troisième partie du programme est intitulé ‘’ place est rôle des medias dans le cadre de la bonne gouvernance ‘’. A ce niveau, le formateur a pris le soin de faire une rétrospective de toutes les parties précédentes des deux premières journées écoulées. Il s’agissait dans cette partie, selon le formateur, de donner un cachet particulier au métier du journaliste.

M. Adamou Garba a commencé par le cadre institutionnel de la partie à savoir le Conseil Supérieur de la Constitution qui selon lui, est une institution créée par le gouvernement dans le but de remédier aux différents problèmes que rencontrent les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Ses attributions et son fonctionnement sont définis par la constitution actuellement en vigueur. Le formateur est par la suite passé à la présentation du ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions qui constitue le ministère de tutelle de tous les journalistes exerçant le métier dans le pays et qui a aussi un rôle d’interface entre les institutions de la République et le gouvernement.

ce fut ensuite la présentation de la Maison de la Presse qui est un cadre fédérateur des medias qui regroupe des journalistes de tous bords, venus de tous les horizons.

L’ONIMED, organe d’autorégulation a aussi fait l’objet de présentation par son président, le journaliste Oumarou Moussa. Selon lui, le but de la création de cette organisation est d’amener les journalistes au respect de l’éthique et de la déontologie.

La même mission est dévolue aux association et syndicats du secteur tels que le SYNFO et l’AJN qui militent pour les intérêts des journalistes.

Le formateur a abordé par la suite le cadre juridique de la partie en se penchant sur l’ordonnance 2010-035 portant le régime de la liberté de la presse, de l’ordonnance sur l’accès à l’information publique, de la déclaration de la Montagne de la Table etc.

A ce sujet, le formateur s’est attelé à démontrer les avantages de cette Ordonnance, tout en apportant quelques précisions concernant la garde à vu des journalistes en cas de délit, ce qui a occasionné un débat fructueux et bénéfique pour les participants.

Enfin, le code d’éthique fut évoqué par le formateur est qui est un code adopté par les journalistes eux-mêmes et qui précise les droits et devoirs du journaliste.

Prononçant le discours de clôture de cette rencontre de Zinder, le président de l’ONIMED, Moussa Oumarou a remercié le formateur pour la qualité des travaux. Le président de l’ONIMED a ensuite appelé les participants à tirer le meilleur profit des questions débattues au cours des travaux, tout en souhaitant un bon retour aux participants dans leurs foyers respectifs.

AIO/DMM/ANP/OCT 2014

 Commentaires