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Point de presse du 4ème vice-président de l’Assemblée Nationale : La vérité sur la participation du Niger à la 131ème session de l’Union Inter-Parlementaire
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  Nigerdiaspora


L’honorable
© Autre presse par DR
L’honorable Mohamed Ben OMAR, Quatrième Vice-président de l’Assemblée nationale du Niger


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Le 4ème vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Mohamed Ben Omar, a animé hier, à son cabinet, un point de presse relatif à la participation du Niger à la 131ème session de l’Union Inter-Parlementaire (UIP) tenue à Genève en Suisse. L’objectif de ce point de presse est d’apporter un certain nombre d’éclairages par rapport à cette session de l’UIP à laquelle le Niger avait bel et bien pris part à travers une délégation du bureau l’Assemblée Nationale, contrairement aux rumeurs sciemment véhiculées par une certaine opinion.

Au cours du point de presse, le 4ème vice-président de l’Assemblée Nationale a déclaré avoir dirigé la délégation du Niger à cette 131ème session de l’Union Inter-Parlementaire (UIP). C’est une session à laquelle l’ensemble des parlements du monde se retrouvent pour discuter en conclave de toutes les questions concernant les institutions parlementaires, notamment des problèmes s’il y en a, et dégager des perspectives pour l’avenir. En effet, le Niger a participé officiellement à cette session avec six (6) parlementaires dont le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale qui était le chef de la délégation. Ce sont les cinq (5) parlementaires qui constituent ce qu’on appelle le comité national de l’UIP ; il est composé de Mme Aminatou Habibou; Mme Haoua Idé; M. Samaila Ali; M. Laouali Amadou Mai-Zoumbou; M. Daouda Nouhou.

‘’Lors de cette session, nous étions répartis dans les différentes commissions, et c’est moi-même qui ai donné lecture de la communication de la délégation nigérienne. M. Hama Amadou, ancien président de l’Assemblée Nationale du Niger, n’est jamais parti à Genève, a fortiori siéger à cette 131ème session de l’Union Inter-Parlementaire, contrairement à ce que disent certains comme quoi la délégation officielle a été chassée pour donner place à M. Hama Amadou’’, a expliqué le chef de la délégation du parlement du Niger ayant participé à cette 131ème session de l’UIP à Genève.

Toutefois, M. Mohamed Ben Omar a annoncé que M. Hama Amadou a effectivement porté plainte auprès d’une commission des Droits de l’Homme des parlementaires au sein de l’UIP. ‘’Mais la plainte de M. Hama Amadou n’a même pas été enregistrée à cette session, à plus forte raison passée à l’ordre du jour et débattue’’, a précisé le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale.

‘’Dès que nous sommes arrivés à Genève, nous avons rencontré le secrétaire général de l’UIP en présence de notre ambassadeur et de certains députés. Nous avons transmis toute la documentation au secrétaire général de l’UIP entouré de ses collaborateurs. Cette documentation n’est rien d’autre que les différents arrêts rendus par la Cour Constitutionnelle, du mois de mai à aujourd’hui, sur les différentes questions brûlantes soulevées ou par la Majorité, ou par l’Opposition, ou par M. Hama Amadou lui-même’’, a indiqué M. Mohamed Ben Omar.

Elle comprend également la note d’information que notre cabinet a fait faire en ce qui concerne l’affaire des bébés importés, plus la machette des différents journaux qui ont une certaine notoriété internationale en faisant des enquêtes et investigations pour déceler le réseau et ses tentacules dans la partie Ouest africaine, c’est-à-dire au Nigeria, au Bénin, Burkina, jusqu’au Niger. Il y a aussi, dans cette documentation, le mandat d’arrêt national lancé contre Hama Amadou. A cela s’ajoutent des documents comme la commission rogatoire qui a été lancée également.

‘’En partant à cette session, nous ne sommes pas allés comme un fauve blessé qui réagit. Non, nous sommes dans notre droit, et forts cela, nous sommes à mesure de donner à n’importe qui l’information qui sied, afin que les uns et les autres se fassent leur propre opinion. Et au vu de la documentation fournie, ils ont compris qu’il n’y aucun problème politique dans ce cas précis de M. Hama Amadou. C’est un problème de droit commun comme pour tous les autres Nigériens, et nous avons fait comprendre à tous nos interlocuteurs qu’il y a dix sept (17) pères de famille et 17 mères de famille qui sont écroués dans les prisons de Say et Kollo’’, a expliqué le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale qui se demande en vertu de quoi M. Hama Amadou est-il supérieur aux autres Nigériens. ‘’Est-il au-dessus des lois de la République? Est-ce qu’il y a rupture d’égalité des citoyens devant la loi?,’’ s’est interrogé M. Mohamed Ben Omar, ajoutant qu’on ne peut pas faire du droit à géométrie variable.

Le 4ème vice-président de l’Assemblée Nationale a dit qu’il défie quiconque de prouver que M. Hama Amadou a mis pied à Genève, à plus forte raison au Centre International de Conférence de Genève, jusqu’à faire bouter hors de la salle la délégation du Niger.

‘’La preuve, c’est qu’il y a dans cette délégation deux (2) députés de l’Opposition qui peuvent témoigner et même édifier les compatriotes qui distillent ces informations là’’, a-t-il indiqué.

Par rapport à la vacance de la présidence de l’Assemblée Nationale, M. Mohamed Ben Omar précise que cette vacance n’a pas été constatée. ‘’Mais du moment où il y a déjà un mandat d’arrêt, nous considérons que M. Hama Amadou est un prisonnier comme tous les autres prisonniers que nous connaissons. Et tout agent des Force de l’Ordre qui le verra, doit le conduire à une des maisons d’arrêt du Niger. C’est dire qu’à partir du moment où ce mandat a été émis, il n’est plus président de l’Assemblée Nationale, il n’a aucune légitimité, il n’a aucune légalité. Cependant, pour être conforme à nos textes, il faut que la vacance soit constatée’’, a-t-il conclu.

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