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Point de presse du ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses : Démenti sur plusieurs questions dont celle relative à l’achat de l’avion présidentiel
Publié le jeudi 23 octobre 2014   |  nigerdiaspora.net


M.
© Autre presse par DR
M. Massoudou Hassoumi, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses


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Le ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Hassoumi Massoudou, a animé, hier après midi, un point de presse pour réagir face à des accusations dont le gouvernement, le Président de la République et lui-même font l’objet par une certaine presse et l’opposition.
Ainsi, a-t-il axé son intervention sur l’achat de l’avion présidentiel, l’intervention du chef de file de l’opposition devant la presse suite à son audience avec le Président de la République, «l’affaire des bébés importés» et la fuite du Président de l’Assemblée nationale.
A l’entame de son intervention, le ministre Hassoumi Massoudou a indiqué qu’il s’est livré à cet exercice, dont il aurait préféré s’en passer, parce que n’ayant pas le choix. D’abord, concernant l’achat de l’avion présidentiel, il a voulu replacer dans son contexte l’information au sujet d’un document que certains journaux ont publié, qui est en fait une lettre d’intention dans le cadre du processus qui devrait conduire à l’acquisition de l’appareil. Cette lettre, a-t-il expliqué, il l’avait signée le 16 juillet 2013, lorsqu’il était directeur de cabinet du Président de la République. Mais, il a marqué sa surprise, parce que les journaux n’ont pas donné toutes les informations à ce sujet. En effet, a-t-il précisé, après cette première lettre, il y a eu une deuxième qui a été signée, le 24 octobre 2013, par son successeur à ce poste.
Dans un premier temps, a-t-il expliqué, l’Etat du Niger avait prévu 14 milliards de francs CFA pour l’achat d’un avion présidentiel et 7 milliards pour un autre qui doit être utilisé par la DGDSE. Mais le montant n’étant pas suffisant pour l’achat de l’avion présidentiel, il y a eu entre temps une nouvelle loi de finances qui a rectifié le montant pour l’amener à 20 milliards 800 millions de francs CFA. Le ministre Hassoumi Massoudou a expliqué que c’est après qu’il y a eu cette deuxième lettre signée par son successeur et qui a fixé et précisé, à nouveau, les conditions de l’acquisition de l’avion qui sera suivie du contrat de l’achat.
Il a tenu à préciser que l’avion présidentiel a été acheté sur fonds propres de l’Etat et non à crédit, contrairement à ce qui est raconté. Et, l’autre avion, celui de la DGDSE prévu pour renforcer l’autonomie de l’armée en renseignements a été aussi acquis. Pour cet appareil, dont les informations relèvent du secret-défense, les députés membres de la commission défense peuvent vérifier cela, a dit M. Hassoumi Massoudou. Montrant les documents, avec les signatures du ministre de la Défense Nationale, du contrôleur financier et du ministre des finances, il a démontré que les marchés ont été passés conformément à la procédure, avec le respect de toutes les étapes.
Pour ce qui est du mémorandum de l’opposition qui, dit-il, tend à faire croire aux chancelleries qu’il n’y a pus de démocratie au Niger, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses a rectifié en disant qu’il n’en est rien de tout cela. «Les institutions de la République fonctionnent. Les libertés fondamentales sont garanties. Nous sommes convaincus que nous sommes sous un régime démocratique. Nous combattons avec les armes de la démocratie. Nous l’avons fait quand nous étions dans l’opposition, et nous le faisons étant au pouvoir », a affirmé M. Hassoumi Massoudou.
A propos du gouvernement d’union nationale, il a expliqué qu’il n’est pas une démarche consistant à détruire les partis d’opposition ; il résulte d’une négociation à laquelle ont pris part leurs représentants, tout comme le soutien des députés à la mouvance. Pour ce qui est du CDS, il a rappelé que leur soutien à la MRN a été décidé dans le cadre d’un accord des partis de la CFDR pour soutenir le parti arrivé en tête des élections qui ont eu lieu au sortir de la transition.
Au sujet de la cabale dont parle le chef de file de l’opposition, M. Seyni Oumarou, le ministre Hassoumi Massoudou a répondu également que ce n’est pas le cas. Pour lui, ce sont «des circonstances historiques» qui sont à la base de la situation qui règne dans les partis d’opposition. En démocratie, les critiques sont normales, a-t-il estimé. Aussi, au sujet de la question de la levée de l’immunité de l’ancien président Mahamane Ousmane dont a parlé le chef de file de l’opposition, le ministre en charge de l’Intérieur a affirmé que le Président de la République n’en sait effectivement rien, tout comme lui d’ailleurs. Cela pour la simple raison que le Président Issoufou Mahamadou, ne peut s’immiscer dans les affaires judicaires, a expliqué M. Hassoumi Massoudou. Il a dit aussi ne pas voir les violations de la Constitution auxquelles fait allusion le chef de file de l’opposition. En tant que ministre de l’intérieur, son rapport avec les partis politiques ou les associations, est administratif.
Pour ce qui est de la situation sociale, même s’il reconnait que le gouvernement n’a pas la même conception que l’opposition, il a regretté que son mémorandum nie les réalisations dans les différents secteurs, rappelant les efforts dans les domaines de la santé, l’éducation, les infrastructures, etc. «Il n’y aura pas de violence, de chaos, comme le prédit le mémorandum. La sécurité, la stabilité et l’ordre public seront sauvegardés, dans le respect de la liberté. Nous allons défendre l’ordre public, c’est une exigence de la démocratie», a assuré M. Hassoumi Massoudou.
Par rapport au sujet concernant le président de l’Assemblée nationale, M. Hama Amadou qui, dit-il, parle aussi de cabale contre lui, il a rappelé que, c’est lui-même qui a décidé de quitter la MRN pour « des calculs politiques qui ont échoué», comme l’a prouvé le vote favorable de la motion de défiance. «L’affaire des bébés importés pour laquelle il a fui, est judicaire», a expliqué le ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses. Pour M. Hassoumi Massoudou, au-delà de cette affaire, il n’est pas normal que des gens aient «des privilèges qui leur permettent d’échapper à la justice pour des faits qui ne concernent pas les responsabilités exercées».

Souley Moutari

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