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Le president de la commission de la cedeao salue le soutien de la france et de l’allemagne
Publié le mercredi 29 octobre 2014   |  Agence Nigerienne de Presse


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© AFP par SEYLLOU
Le Président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo lors d`un entretien à Dakar


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Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a rendu un hommage appuyé à la France et à l’Allemagne, deux grands pays partenaires, pour leur soutien inestimable aux efforts d’intégration et de développement économiques, ainsi que pour l’instauration de la paix et de la démocratie en l’Afrique de l’Ouest.

M. Ouédraogo s’exprimait ainsi, le lundi 27 octobre 2014 au siège de la CEDEAO, à Abuja, lors d’une séance de travail avec une délégation franco-allemande effectuant une mission de travail conjointe au Nigéria, pays incontournable dans la sous-région ouest-africaine et confronté à des défis de plusieurs ordres.

Entouré des commissaires aux Finances; à l’Energie et aux Mines; au Genre et aux Affaires sociales; à l’Administration générale et aux Conférences, ainsi que des directeurs des départements concernés, le président de la Commission s’est félicité du fait que ces deux grands pays de l’Union européenne aient tenu à inclure la CEDEAO dans l’agenda de leur visite au Nigéria.

Quant aux ministres allemand et français des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier et Laurent Fabius, ils étaient entourés, notamment, des ambassadeurs de leurs pays au Nigéria et auprès de la CEDEAO, ainsi que du directeur régional pour l’Afrique subsaharienne et le Sahel, pour l’Allemagne, et du directeur pour l’Afrique et l’océan Indien, pour la France.

«Nous avons pu procéder à un échange de vues approfondi sur les principales préoccupations du moment de notre région, que ce soit dans les domaines de la paix et de la sécurité, du développement économique et, bien sûr, de la santé avec cette épidémie d’Ebola», a notamment indiqué le président Ouédraogo.

Sur tous ces points, a-t-il ajouté devant la presse à la fin de la rencontre, «nous avons abouti à une convergence de vues et je voudrais redire notre gratitude aux deux ministres et, à travers eux, à leurs gouvernements et à leurs peuples pour le soutien dont nous bénéficions dans nos efforts d’intégration en Afrique de l’Ouest».

La sécurité, au Sahel en général et au Nord-Mali en particulier, a été la première question soulevée devant ses hôtes, lors de la réunion, par le président de la Commission de la CEDEAO, qui a aussi évoqué la fin de la transition en Guinée-Bissau ainsi que les différentes mesures en cours pour aider ce pays à retomber sur ses pieds.

Le groupe terroriste BokoHaram qui sévit dans le nord du Nigéria a constitué le deuxième sujet de préoccupation du président Ouédraogo, qui a réaffirmé sa ferme condamnation des actes commis par cette nébuleuse en même temps que son soutien résolu au gouvernement nigérian dans sa lutte pour éradiquer le terrorisme.

A cet égard, M. Ouédraogo a cité les initiatives et l’implication de la CEDEAO dans cette lutte, notamment les nombreuses décisions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation, comme celle sur la coopération entre les services de renseignement des 15 Etats membres, une plus grande implication de la Force en attente de la CEDEAO, mais aussi l’instauration d’une étroite collaboration avec les Etats de l’Afrique centrale.

Le président de la Commission de la CEDEAO a aussi évoqué les élections prévues prochainement dans cinq Etats de l’organisation de même que les initiatives et mesures prises d’ores et déjà, comme l’envoi de missions d’information sur le terrain, pour que ces consultations se déroulent dans un climat de paix et de sérénité.

A ce sujet, Kadré Désiré Ouédraogo a annoncé que la Commission était en train de mettre sur pied une division chargée de la médiation. Une telle structure sera équipée pour aider à prévoir, voire à éviter les crises préélectorales ou postélectorales.

L’avant-dernier point abordé par le président Ouédraogo a eu trait à Ebola, cette «grave épidémie qui endeuille notre région»et qui demeure un sujet de préoccupation, y compris au plan international. Félicitant le Nigéria et le Sénégal d’avoir réussi à rompre la chaîne de contamination, il a estimé que cela constitue un signe d’espoir que la maladie peut être contenue.

Comme pour tous les points qu’il a abordés, M. Ouédraogo a demandé à la France et à l’Allemagne de continuer à aider l’Afrique de l’Ouest, notamment en contribuant au fonds régional de solidarité mis en place par les chefs d’Etat et de gouvernement pour voler au secours des pays affectés par l’épidémie à virus Ebola.

A ce sujet, Frank-Walter Steinmeier et Laurent Fabius ont tour à tour réaffirmé leur volonté de contribuer, au plan bilatéral comme au niveau européen, au combat contre «cette épidémie d’une très grande gravité». Ainsi les deux pays ont décidé d’apporter au Nigéria une aide spéciale consistant à assurer une meilleure formation du personnel de santé local.

Déclinant le dernier point de son intervention, relatif à l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, le président de la Commission de la CEDEAO en a fait l’historique avant d’indiquer que sa mise en œuvre doit être menée de façon dynamique et bénéficier d’une flexibilité d’analyse de la part de l’UE.

Interpellant particulièrement la France et l’Allemagne, il a demandé à leurs deux chefs de la diplomatie d’appuyer la CEDEAO dans six domaines en particulier, dont le premier est le maintien de la paix, la stabilité et la démocratie, alors que le second a trait à la libre circulation des personnes et des biens et le troisième au développement des infrastructures.

La sécurité alimentaire et le développement de la production agricole, puis le renforcement des capacités et le développement des ressources humaines et enfin les réformes constitutionnelles constituent les trois dernières priorités de la CEDEAO sur lesquelles le président Ouédraogo attend le concours des partenaires européens.

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