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Le Sahel N° 8814 du 23/10/2014

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Atelier de formation des partis politiques : Outiller les acteurs pour une gestion transparente de la comptabilité des partis politiques
Publié le mercredi 29 octobre 2014   |  Le Sahel


Alkache
© Autre presse par DR
Alkache ALHADA , Directeur de cabinet du Président du Niger


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La Cour des Comptes a organisé, ce matin au Palais des Congrès de Niamey, un atelier de formation des partis politiques sur le canevas de la tenue de la comptabilité et la reddition des comptes annuels des partis politiques. C'est le 1er président de la Cour des Comptes M. Alkache Alhada qui a présidé la cérémonie d'ouverture de cet atelier en présence du président de la 4ème chambre de ladite cour, M. Nouhou Hamani Mourtala, des représentants des partis politiques, du Secrétaire permanent du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), des membres de ladite cour et de plusieurs invités.

Dans son discours d'ouverture, le 1er président de la Cour des Comptes M. Alkache Alhada, a rappelé la spécificité du canevas, de la présentation des tenus des comptes des partis politiques, les conditions de son élaboration, ses objectifs et la comptabilité des partis politiques. Selon M. Alkache Alhada, la loi prévoit que cette comptabilité soit à titre privé mais en même temps les partis politiques ne sont pas des entreprises publiques, ni privées car ils sont plutôt orientés vers la conquête du pouvoir. Et conquérir le pouvoir, dans ce contexte s'accompagne de l'intériorisation de la culture et de la valeur démocratique et surtout de la bonne gouvernance.

De ce fait, estime-t-il, il y a un lien très fort entre l'Etat et les partis politiques car ces derniers sont appelés à animer, l'exercice ou la gestion du pouvoir d'Etat. Par conséquent, si la bonne gouvernance ne s'ancre pas au niveau des partis politiques d'une part et d'autre part si la transparence ne s'ancre pas dans les partis politiques, les difficultés se constateront au niveau de l'exerce du pouvoir.

Cependant, ajoute le 1er président de la Cour des comptes, il faut reconnaitre que dans nos Etats africains qui sont encore dans le processus démocratique récent fragile, beaucoup reste à faire dans ce domaine, car la loi a prévu de subventionner un certain nombre de partis politiques. Mieux, se réjouit-il, au Niger, le législateur a estimé que cet accompagnement est nécessaire, mais il est nécessaire aussi de faire ce jeu dans la transparence. D'après le 1er président de la Cour des comptes, la loi a exigé que 50% de cette subvention soit consacré au fonctionnement des partis politiques et 30% à la formation. Dans son mot de bienvenue, le président de la 4ème chambre de la Cour des Comptes, M. Nouhou Hamani Mourtala a fait ressortir le lien important qui existe entre les partis politiques et la gouvernance financière de l'Etat. De même, il y a un lien étroit entre le ménagement financier des partis politiques et la gestion financière de l'Etat. Selon lui, l'orthodoxie attendue de l'Etat va prendre racine dans les structures des partis politiques, appelés à le gérer.

Pour le président de la 4ème chambre de la Cour des comptes, la présente formation initiée par la Cour des Comptes contribuera sans nul doute à renforcer les capacités des participants pour qu'ils s'imprègnent d'une comptabilité dans les normes et standards légalement reconnus. Il a saisi cette occasion pour évoquer le canevas de cette rencontre qui s'articule en trois axes. Dans un premier temps, il s'agira d'exposer les généralités.

Cela permettra d'appréhender le concept de la comptabilité et de connaitre les objectifs et le produit qu'il génère à savoir les états financiers. Ensuite, la prochaine étape étudiera la question de la comptabilité des partis politiques, de la démarche comptable, les outils et leurs utilisations pour enregistrer l'écriture comptable et en conclusion, il sera question de traiter les opérations diverses. Ces dernières sont, insiste-t-il, différentes des opérations des trésoreries.

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