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Tensions sociales à Arlit : Bientôt plus de 70 agents remerciés par la SOMAÏR !
Publié le vendredi 31 octobre 2014   |  Nigerdiaspora




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Engagé dans une politique de réduction de couts, le géant nucléaire français AREVA cherche à faire des économies partout, y compris au Niger, malgré les récents accords signés avec le gouvernement nigérien. Des emplois sont désormais menacés à Arlit. Une première vague de plus de 70 agents, déclarés inaptes par le médecin du travail de l’entreprise, sera concernée par ce plan de licenciement.

C’est un coup dur pour les employés concernés qui sont convoqués l’un après l’autre au service des ressources humaines pour leur signifier un licenciement en perspective à travers une sorte « lavage de cerveau » destiné à les convaincre d’accepter la terrible proposition. C’est un sujet brûlant et frustrant qui fait débat partout dans les fadas et autres assemblées dans la cité minière d’Arlit où la vie est intimement liée aux activités minières qui font vivre des milliers de familles de façon directe ou indirecte. il est légitime que cette perspective affecte le quotidien des habitants qui attendent impatiemment la publication de cette liste noire. Des agents seront bientôt remerciés et débarqués de leur poste respectif, juste à cause des problèmes de santé qu’ils auraient, la plupart du temps contractés sur place. Ce qui est très triste et sinistre, la majeure partie de ces travailleurs malheureux sont des jeunes dont l’expérience professionnelle est comprise entre 5 et 10 ans .Ces victimes seront bientôt larguées et laissées à elles-mêmes, sans orientation ni soutien sanitaire et psychologique.
Ce qu’Areva leur propose en échange ? Des miettes de 5 à 7 millions de nos francs selon le nombre d’années de travail. C’est le cadeau de fin d’année que propose la SOMAÏR filiale du géant groupe nucléaire français Areva à ces dignes fils du pays qui ont contribué à faire de la SOMAÏR ce qu’elle est aujourd’hui (3000 TU EN 2012), une société de référence au Niger. Pour l’heure, la menace de licenciement est en attente d’être exécutée. Ce n’est pas la première fois que de telles menaces sont brandies par la direction, mais cette fois-ci, c’est trop sérieux, car un haut responsable, en l’occurrence le patron du département de gestion des ressources humaines(DGRH) de la Direction Générale de SOMAÏR, vient d’effectuer une visite de terrain à Arlit afin de s’enquérir de la situation réelle du moment. Une visite qui fait planer encore le doute et l’incertitude sur l’issue de cette situation dramatique qui crée de la psychose au sein de la famille ouvrière.
Les partenaires sociaux de leur côté s’apprêtent à mener une lutte implacable et sans merci contre cette façon frauduleuse de licencier, au mépris de la réglementation du travail au Niger. « Nous combattrons jusqu’à la dernière énergie toute velléité tendant à la remise en cause des acquis de nos militants notamment la préservation des emplois, nous rejetons en bloc tout ce qui mettra à terme plus de 70 de nos militants au chômage nonobstant le désastre qu’il pourrait entraîner… » Propos du secrétaire général du syndicat national des agents des mines du Niger(SYNAMIN) section SOMAÏR MOUSSA SALLAH MOUTARI, interrogé à ce sujet. Espérons que ce bras de fer qui se profile à l’horizon ne perdurera pas et que des négociations urgentes et constructives seront engagées par les deux parties, pour le grand bonheur de ces braves travailleurs, leurs familles et la continuité de la production d’uranium.
Mahamane Laouali Haladou Djataou,

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