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Le Sahel N° 8818 du 30/10/2014

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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, assiste à la levée de corps des victimes des attaques survenues dans la région de Tillabéri : hommage national aux éléments des FDS tombés sur le champ d’honneur
Publié le lundi 3 novembre 2014   |  Le Sahel


Niger:
© AFP par BOUREIMA HAMA
Niger: inhumation des neuf Casques bleus tués au Mali
Les neuf Casques bleus nigériens tués dans le nord du Mali ont été inhumés jeudi 9 octobre 2014 à Niamey, en présence du président Mahamadou Issoufou et de responsables maliens et des Nations unies.


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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mahamadou Issoufou, a assisté, samedi matin, à la morgue de l'Hôpital National de Niamey, à la levée de corps de neuf agents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombés sur le champ d'honneur le 29 octobre 2014, suite aux évènements tragiques survenus dans la région de Tillabéri. La cérémonie s'est déroulée en présence, notamment du 4eme vice-président de l'Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar, des présidents des Institutions de la République, du chef de file de l'opposition, M. Seyni Omarou, des membres du gouvernement, des députés nationaux et de nombreuses autres personnalités civiles et militaires, ainsi que des membres des familles, amis et connaissances des victimes.

Il s'agissait pour le Chef de l'Etat de rendre les honneurs nationaux aux neuf valeureux soldats tombés sur le champ d'honneur suit aux attaques perpétrées simultanément, jeudi dernier, contre la maison d'arrêt de Ouallam, le Camp des réfugiés maliens de Manguaizé et la patrouille régionale de Tillabéry. Parmi ces victimes on dénombre cinq policiers (les brigadiers-chefs de paix Nouhou Maïdagi et Abdoulaye Yakoubou, les gardiens de la paix Maman Moustapha Issoufou, Mahamadou Moctar Batouré Batchiri, et Seydou Abdoulaye Mamoudou), deux gendarmes (les 2eme classe Mohamed Assouman et Moussa Mahamane Wailazane) et deux gardes nationaux (le MDL Gado Allagi Tawaye et le garde national Souleymane Marou Sabo).
Dans un vibrant hommage qu'il a rendu rendu aux victimes, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, M. Massoudou Hassoumi, a tout d'abord rappelé les circonstances dans lesquels ces vaillants jeunes gens ont trouvé la mort, avant de dire, au nom du Président de la République, toute l'affliction du peuple nigérien suite à ce tragique évènement.
« Vous êtes tombés au champ d'honneur ; vous avez fait preuve de dévouement à la patrie, de courage et de générosité caractéristiques de votre métier », a dit M. Massoudou Hassoumi qui a ajouté que la République du Niger et son peuple retiendront que les victimes ont servi avec abnégation, courage, humanisme et professionnalisme qualités exceptionnelles qui leur sont reconnues.
Le ministre de l'Intérieur, qui a tenu à réaffirmer tout le soutien du peuple nigérien à ses forces de défense et de sécurité, a exprimé à nouveau, aux noms du Président de la République et du gouvernement, toute la détermination des autorités et des FDS « à continuer à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, sur toute l'étendue du territoire nationale et partout où les droits de l'Homme et les libertés sont menacés ».
Le ministre Hassoumi Massoudou a enfin annoncé que les défunts ont été élevés, à titre posthume, à compter du 30 octobre 2014, aux grades supérieurs et à la Croix de vaillance avec étoile.
Dans l'oraison funèbre qu'il a prononcée à l'endroit de ses vaillants camarades, l'inspecteur de Police Sanda Issoufou, a rappelé que ces dignes fils du Niger tombés au champ d'honneur ont vaillamment servi la patrie jusqu'au jour où la mort les a arrachés à l'affection de leurs familles et de leurs collègues qui les aiment chèrement. « Vous nous quittez, a précisé M. Sanda Issoufou, au moment où nous avons besoin de vos expériences respectives ; vos collègues tiennent à assurer leur solidarité et leur soutien à l'endroit de vos familles », a-t-il dit.
Rappelons que jeudi soir, le gouvernement, par la voix de son Porte-parole, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, a décrété un deuil national de trois jours à partir du vendredi 31 octobre 2014.

Abdou Tchiroma

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