L’on se rappelle qu’il n’y a pas long- temps (soit dans le N°117 de JEUNES- SE INFO), nous avions évoqué les problèmes de dame Hadiza, deuxième épouse du « président de l’Assemblée nationale » Hama Amadou, qui a maille à partir avec son employeur l’ASECNA (où elle est elle-même responsable de service).
Madame Hama en effet est actuellement en prison, compromise dans cette affaire dite de « bébés importés du Nigeria ». Elle médite depuis des mois déjà sur son sort à la maison d’arrêt de Kollo… Pendant ce temps, son époux inquiété a pris la fuite pour aller se réfugier quelque part en Occident, histoire d’échapper au couperet de la justice. Et sur tous les médias (internationaux s’entend), du loin de son exil, ce dernier crie l’animosité dont il est victime de la part des autorités de la 7e République et les voue à l’isolement du point de vue de l’aide et de la coopération. Mais bref, ceci est un détail…
Après cette digression (qui n’est certes pas inutile), nous revenons à dame Hadiza pour dire qu’elle a en ce moment-même de sérieux problèmes, toujours avec l’ASECNA. De quoi s’agit-il ? Comme cela se passe dans beaucoup d’entités, il est permis aux agents de l’ASECNA, de contracter des prêts. C’est ainsi que la secrétaire de ma- dame Hama Hadiza, tenaillée par un besoin pressant, a eu à solliciter auprès de son service un prêt de huit millions cinq cent mille (8 500 000) francs. Peu de mois après, le prêt en question lui fut attribué.
Il est important de rappeler qu’à l’époque du prêt, dame Hadiza travaillait encore au même poste. Hadiza alors, en fi ne technicienne (qui a pesé de tout son poids pour que le prêt soit accordé à sa secrétaire) de lui rétrocéder son argent, car elle-même, avait demandé un prêt de l’ordre de trente millions (30 000 000) de francs qui tomberont incessamment. Flattée par cette marque d’égard que lui témoigna sa supérieure, la secrétaire s’exécuta. Et elle attendit patiemment… Hadiza en vérité n’avait pas menti : elle entra en possession des trente millions escomptés quelques semaines après.
La nouvelle se saura comme un feu de paille dans les milieux de l’ASECNA. Et la secrétaire d’attendre en frémissant que ses huit millions et demi de francs lui soient enfi n retournés. Elle attendra en vain… Jusqu’à ce que sa patronne, des petites semai- nes après, soit mise aux arrêts puis écrouée pour les raisons que l’on sait. Intriguée et désorientée, notre bonne secrétaire (qui avait déjà commencé à rembourser son prêt sur son salaire) alla rendre visite à sa patronne pour exiger ses sous. Mais cette dernière, qui n’a visiblement plus « rien à cirer » du fond de sa cellule, lui dira non ! Et si elle n’est pas contente, qu’elle aille se plaindre où elle veut ! Une autre histoire donc de dame Hadiza à suivre avec des « œillères ».
