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Le CPRASE rompt le silence
Publié le jeudi 6 novembre 2014   |  Le Monde d’aujourd’hui




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Le Cadre de Réflexion des Syndicats du Secteur de l’Enseignement (CPRASE) élargi aux secrétai- res généraux des syndicats affiliés a rendu public une déclaration ce samedi 1er novembre 2014 au siège de l’USTN INEO dans l’optique d’analyser la situation éducative de pays et plus particulièrement la situation des enseignants qui peine encore à être satisfaisante.
C’est tout de même de trop que tout ce temps perdu ne puisse faire prendre conscience les auto- rités pour négocier au profit d’une stabilité dans le domaine éducatif, malgré qu’à toute fin utile, cela ne soit leur vision de la gouvernance et du développement. Le mutisme des autorités en charge de la question éducative est trop grand voire suicidaire ou un acte prémédité d’enterrement des chances de l’école publique qui n’est plus la priorité de la 7ième République dont le Premier ministre a déclaré l’année 2014, l’année de l’éducation au Niger.
Quel paradoxe ! Le CPRASE est revenu à la charge pour répondre au silence impérieux des autorités qui refusent de respecter les différents engagements pris sur ses doléances qui sont restées les mêmes depuis belles lurettes. Pour le CPRASE, il s’agit des points étaient inscrits dans les différents protocoles d’accord que le CPRASE a signé avec le gouvernement dont entre autres le paiement des rappels de salaires aux enseignants nouvellement engagés à la fonc- tion publique, l’effectivité de l’attribution de la prime de craie, l’examen de la grille salariale proposée par le CPRASE et l’arrêt de toute forme d’intimidation à l’encontre des militantes et militants du CPRASE ainsi que la réhabilitation de tous les camarades arbitrairement affectés.
Par ailleurs, ce même cadre exige du gouverne ment le respect strict des engagements pris dans les protocoles d’accord CPRASE-Gouvernement, l’examen de la proposition de la grille salariale du CPRASE, la régularisation du statut des Admis du Spécial A et B promotion 2012-2013 et le réexamen de leur situation, la mise en solde des enseignants nouvellement intégrés entre autres…. La reprise de négociations sur les autres points de la plateforme revendicative du CPRASE n’ayant pas fait l’objet d’accord est également demandée par le Cadre en présence de sa base.
La rencontre a aussi permis de condamner l’agression physique et morale d’un enseignant du CES Lazaret par ses élèves et exhorte le Gouvernement à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger les enseignants dans l’exercice de leur fonction. Le CPRASE fustige le refus manifeste des ministères en charge de l’éducation de donner une suite favorable aux demandes d’affectation des membres des bureaux exécutifs nationaux des syndicats membres. Il lance en outre un ultimatum de deux semaines à compter du 1er novembre au Gouvernement d’ouvrir les négociations pour tous les points de leur plateforme revendicative faute, sa réaction sera énergique et dommageable pour la stabilité scolaire éphémère.
L’école publique va mal, très mal d’ailleurs au point où il revient à tout un chacun d’apporter son concours en vue de promouvoir l’école de la République, une école qui a tout donné même à nos chers gouvernants, qui est aujourd’hui délaissée, marginalisée, réduite à l’ombre d’elle-même. L’école a besoin de tous les fils et toutes les filles de ce pays. Sauvons-là. Les jours à venir, la lutte sera plus consistante, et le CPRASE ne lésine pas l’utilisation de tous les moyens légaux à sa disposition pour faire aboutir ses légitimes revendications. A suivre !

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