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Saisit de la Cour constitutionnelle par l’opposition nigérienne : Un geste rétrograde, égoïste et anti-démocratique selon la Section PNDS-USA
Publié le mardi 11 novembre 2014   |  actuniger


El
© Autre presse par DR
El hadj Seyni Oumarou,Le Chef de file de l’opposition nigérienne.


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Depuis un certain temps, l’opposition politique regroupée au sein de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR) et de l’Alliance pour la Réconciliation Nationale (ARN) se plaint de sa marginalisation dans la vie politique nationale alors qu’elle a choisi elle-même de boycotter les institutions la République dans le seul but de les paralyser pour tout simplement justifier les soi-disant échecs du Président Mahamadou Issoufou et de la majorité au pouvoir.

Pendant presque un an, et ce depuis la formation du gouvernement d’union nationale, le leader de l’opposition M. Seini Omar a boycotté les rencontres périodiques avec le président de la République, avant de revenir a des meilleurs sentiments et reprendre les dites rencontres.
Les députés de l’opposition boycottent aussi les travaux de l’institution pour des raisons inavouées, anti-patriotiques et en guise de soutien à l’ancien président de l’Assemblée Nationale M. Hama Amadou poursuivi pour complicité de trafic de bébés en provenance du Nigeria, une affaire de droit commun.

Toutes les lois adoptées ces derniers temps pour permettre à la république de fonctionner normalement ont été votées en l’absence des parlementaires de l’opposition alors qu’ils sont prêts à prendre le premier vol pour aller en mission pour le compte de l’institution.
Non contents de leur propre politique infructueuse de la chaise et des lois passées dans l’intérêt du peuple nigérien, les députés de l’opposition viennent selon plusieurs sources d’attaquer devant la Cour Constitutionnelle l’augmentation du nombre de députés à la future Assemblée Nationale et la répartition des 171 sièges, dont 5 reviennent aux nigériens de extérieur que nous sommes.

Malheureusement pour eux, rien ni personne ne peut arrêter la marche de l’histoire car même si aujourd’hui on ne donne pas la possibilité aux nigériens dans leur ensemble d’acquérir une autre nationalité sans perdre la leur et même si on refuse d’accorder aux nigériens de la diaspora le droit de vote et une représentation au parlement, on sera obliger de le faire demain. Évolution du monde moderne oblige, aucun pays ne peut s’enfermer sur lui-même. Donc vaut mieux le faire maintenant.
En réalité, certains députés de l’opposition n’ont jamais voulu de ces nouvelles lois. Ils n’ont jamais voulu qu’elles atterrissent sur le bureau du parlement à plus forte raison les voir voter. Ils avaient déployé toute leur énergie pour les bloquer et boycotter leurs votes parce que tout simplement le président Mahamadou Issoufou, conscient de l’importance du rôle que peut jouer la diaspora dans le développement socio-économique du Niger a pris son courage à deux mains pour les faire aboutir.

Mais peut-on raisonnablement refuser à César, ce qui est à César? Non, il faut rendre au Président de la République ce qui lui appartient et saluer sa vision réaliste, sa vision des enjeux du monde moderne. On ne peut vraiment pas, sauf à être en retard sur le temps, lui reprocher d’aligner le Niger sur la même ligne que tous les pays épris de paix, de progrès et de justice.

Vouloir remettre en cause les nouvelles lois concernant une plus grande représentativité du peuple au sein de l’Assemblée Nationale et l’implication directe de la diaspora dans le développement du Niger est tout simplement rétrograde, égoïste et anti-démocratique.
PNDS Tarayya-Amérique (Section PNDS-USA)

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