Visite du Premier ministre, Chef du gouvernement, au service de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger) : S’enquérir des conditions de travail et encourager les agents pour leur engage #aNiamey

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Visite du Premier ministre, Chef du gouvernement, au service de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger) : S’enquérir des conditions de travail et encourager les agents pour leur engage

Publié le mercredi 10 juillet 2013 | Le Sahel

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Brigi Rafini, premier Ministre, Chef du Gouvernement

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Activités du Premier ministre – 2013

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a effectué, hier dans l’après-midi, une visite dans les locaux du service de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les zones Sahélo- Sahariennes (SDS Sahel Niger) sis au quartier Plateau de Niamey. Il est allé s’enquérir de l’état de fonctionnement des services et les conditions de travail des agents de cette structure récemment mise en place par l’Etat nigérien afin de contribuer au développement économique et social dans les zones à vocation pastorale en vu de créer les conditions durables de paix et de sécurité des biens et des personnes. Il était accompagné dans ce déplacement par son directeur de cabinet et des conseillers techniques.

Cette structure visitée par le Premier ministre est une traduction concrète des orientations politiques du Président de la République, Chef de l’Etat SEM. Issoufou Mahamadou pour stabiliser définitivement la situation sécuritaire au Niger. Elle fait aussi partie intégrante du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012- 2025) dans son axe N°2 : Sécurité nationale. Au cours de la visite SEM. Brigi Rafini a déclaré que les nigériens doivent se réjouir de voir la mise en place de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger). « Ce programme est mis en place par une décision de l’Etat pour remédier à une situation qui a fait l’objet d’étude à savoir la question de sécurité. Il a en effet été constaté que la paix rime avec le développement et que les conflits vont généralement avec la pauvreté. C’est ainsi qu’avec les partenaires nous avons estimé qu’il fallait faire face à la situation d’insécurité tout en créant un lien entre la sécurité et le développement », a déclaré le Premier ministre.
Selon, SEM Brigi Rafini, il ne faudrait plus que les actions de sécurité soient menées de manière isolée ou à côté des objectifs de développement qu’on se fixe. Il faut aussi que le développement consolide la paix. Il a en outre félicité l’équipe de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger) qui travaille d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés afin de garantir la paix et la sécurité au Niger. Le coût global prévisionnel de la stratégie est estimé à 1 266 093 194 919 FCFA sur 5 ans correspondant au 1er cycle de la mise en œuvre. « Je dois féliciter cette équipe en place, il y a un peu moins d’un an qui a réussi à élaborer un plan d’actions », a-t-il reconnu. Pour le Premier ministre, il s’agit maintenant de mobiliser les financements. L’Etat participe pour la moitié du budget. « Nous avons une annonce de Union Européenne pou 7,7% soit un peu moins 100 milliards et les autres partenaires qui mobiliseront le reliquat de 42% soit plus de 534 milliards. «Le plan d’actions vous commande un travail intense d’élaboration de requêtes de projets pour la mobilisation de ces financements. En ce qui concerne l’Etat, je pense qu’il est entrain d’intervenir dans les zones ciblées, comme zone de concentration de la stratégie », a-t-il dit. SEM Birgi Rafini continue en disant également que chaque année le gouvernement fera de suggestions dans le cadre de la loi de finance pour voir quels sont les actions, les investissements qu’il y a lieu de prévoir pour la participation de l’Etat dans le financement de la stratégie. Quant aux autres partenaires, ils s’activent pour la mise en œuvre du plan d’actions de la SDS qui va être incessamment validé par les instances supérieures. Il a ensuite encouragé les agents à se bousculer pour la bonne marche de la structure tout en les assurant du soutien de l’Etat. « Nous y croyons très fort. Nous pensons qu’effectivement, si nous voulons consolider la paix dont jouit le peuple nigérien, la contribution de cette stratégie est immense. Il nous appartient tous de nous mobiliser pour réaliser les objectifs qui sont fixés dans cette stratégie. Il s’agit là d’un programme important pour notre pays», a-t-il affirmé avant d’annoncer qu’une table ronde des partenaires sera organisée après l’adoption du plan d’actions afin de les amener à remplir les engagements pris.

Quant au Secrétaire Exécutif de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger), M. Najim Elhadj Mohamed, il a tout d’abord présenté son institution avant de revenir sur les axes de la Stratégie. Selon lui, au plan sécuritaire, la stratégie intervient dans l’ensemble du pays avec le souci d’impliquer les populations. En ce qui concerne le lien développement et paix, « nous intervenons dans 70 communes du Niger dans le cadre de la première phase 2012-2015. Ces communes sont essentiellement à Agadez, Diffa, Nord Tillabéri ; Tahoua ; Maradi et Zinder. Nous luttons contre l’économie criminelle en extension », a-t-il dit.

M. Najim Elhadj Mohamed a enfin indiqué que, plus de 50% du budget est consacré au développement des opportunités, tels que l’élevage, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat, ainsi d’autres aspects. Pour garantir la sécurité il est consacré 20% du budget et le reste est axé sur les services sociaux de base. Les cinq axes de la Stratégie de Développement et de Sécurité dans les Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel-Niger) sont le renforcement de la sécurité des biens et des personnes ; l’accès des populations aux opportunités économiques ; l’accès des populations aux services de base ; le renforcement de la gouvernance locale et l’insertion socio-économique des rapatriés forcés de Libye, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria et d’Algérie.

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