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Affaire des bébé importes: pas de mandat d’arrêt international contre l’ancien président du parlement
Publié le samedi 15 novembre 2014   |  TamTam Info


Le
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le Président de l’Assemblée nationale Hama Amadou


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Niamey n’a pas l’intention de lancer un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de l’Assemblée Nationale M, Hama Amadou réfugié depuis fin Aout en France a affirmé M. Mohamed Bazoum, ministre d’état ministre des Affaires Étrangères et président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Social (PNDS-Tarayya), le parti du président Mahamadou Issoufou, estimant qu’il lui “semble bien” que M.Hama ne risque pas d’être extrade vers le Niger s’il reste en France.
‘La justice a émis un mandat d’arrêt national contre lui, c’est suffisant pour ce qui est en train d’être fait. Et il me semble que le principe d’un mandat d’arrêt international n’existe même pas dans notre législation » a déclaré jeudi M. Bazoum dans un entretien a Radio France international (RFI).
‘’Hama amadou n’est pas poursuivi parce qu’il est un homme politique. Il n’est pas poursuivi parce qu’il est le chef de file de l’opposition. Il est poursuivi en tant individu dans le cadre d’une affaire qui concerne sa femme et lui » a explique M, Bazoum, rejetant toute cavale politique destinée a éliminer le principal challenger du président Mahamadou Issoufou pour les élections de 2016.

Une vingtaine de personnes dont l’ancien ministre d’état ministre de l’Agriculture M. Abdou Labo et sa femme, ainsi que la femme de Hama Amadou sont aux arrêts depuis plusieurs mois dans le cadre d’une affaire de trafic de bébés en provenance du Nigeria. La justice les soupçonne de supposition d’enfants, de faux et usage de faux ainsi que de fausses déclarations.
Après la levée de son immunité parlementaire par le bureau de l’Assemblée Nationale pour le mettre à la disposition de la justice, M. Hama Amadou avait quitté Niamey fin Aout pour se réfugier en France, accusant le régime de Mahamadou Issoufou de vouloir l’empoisonner afin de l’empêcher de se présenter aux élections présidentielles de 2016. Accusations qu’a toujours rejetées le gouvernement nigérien.
Niamey a du reste lance début Octobre un mandat d’arrêt national contre l’ancien président du parlement également président du FA-Lumana, un des 3 principaux partis d’opposition. « Il est demandé à la gendarmerie de rechercher monsieur Hama Amadou et de le déposer à la Maison d’arrêt de Niamey. Au cas où ils ne le retrouvent pas, ils doivent établir un PV, ainsi que le prévoit notre procédure », a précisé le ministre de la justice et porte-parole du gouvernement M. Marou Amadou.
Mais M. Hama Amadou dit souhaiter un mandat d’arrêt international pour prouver son innocence, affirmant avoir foi a la justice française, tout en refusant de faire un test ADN pour prouver la paternité des enfants mis en cause le jugeant contraire à sa religion. « Je préférerais que le juge lance un mandat d’arrêt international contre moi. A ce moment-là, il faut envoyer le dossier pour démontrer que Monsieur Hama Amadou, par rapport à ce dossier, a quelque chose à se reprocher », a-t-il poursuivi. Mandat international ou pas, test ADN ou pas, l’affaire des bébés importes du Nigeria qui défraie la chronique à Niamey est loin d’être terminée.

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