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Le Niger pourrait renoncer à faire transiter son pétrole par le Cameroun
Publié le jeudi 20 novembre 2014   |  Agence de Presse Africaine


L’exportation
© Autre presse par DR
L’exportation du pétrole brut nigérien débutera en 2016


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Douala - Le Niger pourrait abandonner son projet de construction d’un pipeline, ralliant l’oléoduc Tchad-Cameroun, afin d’évacuer son pétrole à partir du port de Kribi, a appris jeudi APA de bonne source.

A l'origine des hésitations de l'Etat du Niger, il y a, selon la source, ‘'l'insécurité grandissante à ses frontières et la menace permanente que fait désormais peser la secte fondamentaliste Boko Haram dans la région du Lac Tchad''.

Pour le moment, les autorités nigériennes n'ont pas encore officiellement remis en cause l'accord bilatéral signé le 30 octobre 2013 à Yaoundé, avec le Cameroun fixant les conditions de transit du pétrole nigérien en territoire camerounais, à travers le pipeline Tchad-Cameroun.

En cas d'abandon de l'option camerounaise, la construction d'un oléoduc à partir d'un autre pays, notamment le Bénin qui semble le plus proche, coûtera au moins, le double des investissements par rapport à l'option Niger-Tchad-Cameroun.

En cas d'abandon du pipeline Tchad-Cameroun, la construction d'un nouvel oléoduc qui passerait probablement par le Bénin, coûtera le double de la voie camerounaise.

Au regard de la modicité de la production nigérienne de pétrole, soit 60 000 barils par jour il sera certainement question de valoriser, choisir le chemin le plus court, qui va nécessiter des investissements les moins coûteux.

Selon le gouvernement nigérien, il se trouve qu'avec le pipeline Tchad-Cameroun, ‘'il nous suffira de construire un pipeline d'à peu près 600 Km pour faire la jonction''.

En tout état de cause, une volte-face du Niger priverait le Cameroun d'importantes ressources, surtout avec la revalorisation des droits de passage du brut tchadien à partir du Cameroun.

Ce droit de transit a été revalorisé le 29 octobre 2013, passant de 195 francs CFA le baril, à 618 francs CFA, ce qui a permis au Trésor public d'engranger 6,5 milliards de francs CFA au cours des quatre premiers mois de l'année 2014, soit quasiment l'équivalent des sommes générées par ce même droit de transit sur une période d'une année mois en 2013.

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