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Niger: élection d’un nouveau président du Parlement lundi
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  AFP


Niamey
© Autre presse par DR
Niamey a-t-elle des députés ?


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Un nouveau président sera élu lundi à la tête du Parlement du Niger pour remplacer Hama Amadou, un opposant en fuite en France après sa mise en cause dans un trafic international de bébés, a indiqué vendredi une source parlementaire.

"Après la décision de la Cour constitutionnelle déclarant +vacant+ le poste, la conférence des présidents des Commissions s'est réunie ce matin (vendredi) et a fixé le lundi 24 novembre pour l'élection d'un nouveau président", a affirmé à l'AFP ce membre du bureau de l'Assemblée.

La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction nigérienne, avait déclaré jeudi "vacant" le poste de M. Amadou, qui a quitté le pays depuis bientôt trois mois.

La Cour, saisie par des députés de la majorité, a demandé qu'un nouveau président du Parlement soit élu "dans un délai de 15 jours", conformément à la Constitution.

Le président du Parlement, Hama Amadou, avait quitté le Niger le 27 août pour le Burkina Faso, avant de rejoindre la Belgique puis la France, après l'autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour une affaire de trafic de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger.

Un mandat d'arrêt avait été émis fin septembre à l'encontre de Hama Amadou dans cette affaire retentissante, qui a crispé le climat politique dans le pays.

Aucun mandat d'arrêt international ne sera délivré contre lui, ce "principe" n'existant pas dans la législation nigérienne, avait indiqué la semaine dernière le gouvernement.

17 personnes, dont 12 femmes, parmi lesquelles l'une des épouses de M. Amadou, avaient été inculpées fin juin et écrouées pour "supposition d'enfant" (délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde), "faux et usage de faux" et "déclaration mensongère".

M. Amadou, principal opposant du président Mahamadou Issoufou, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques. Selon lui, le pouvoir cherche à l'écarter avant l'élection présidentielle de 2016. Les autorités ont démenti ces allégations.

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