Le Niger ouvrira bientôt une Ambassade à Bamako (Communiqué final) #aNiamey

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Le Niger ouvrira bientôt une Ambassade à Bamako (Communiqué final)

Publié le samedi 22 novembre 2014 | Agence Nigerienne de Presse

© AFP par BOUREIMA HAMA
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita rencontre son homologue au palais présidentiel à Niamey.
Samedi 22 novembre 2014.Palais présidentiel à Niamey.Le Président Mahamadou Issoufou du Niger parle à côté de son homologue Mali Ibrahim Boubacar Keita lors d`une conférence de presse conjointe.

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NIAMEY- ‘’ Le Niger ouvrira dans les mois à venir, une Ambassade à Bamako’’, rapporte le communiqué conjoint publié samedi à Niamey, au terme de la visite de travail de 24 heures du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à Niamey.

Dans ce communiqué, les deux chefs d’Etat ont condamné les attaques sans cesse croissantes des terroristes dans le Nord Mali et les régions frontalières du Niger.

Ils se sont félicités du déploiement de la Force des Nations Unies au Nord du Mali et ils ont appelé la Communauté internationale à apporter son soutien matériel, financier et technique.

Ils ont également déploré les combats entre l’armée malienne et les terroristes à Kidal, et souhaité le désarmement de tous les groupes armés.

Les présidents ISSOUFOU MAHAMADOU et IBRAHIM BOUBACAR KEITA se sont par ailleurs félicités de la tenue à Niamey de la réunion des ministres des Affaires Etrangères, de la Défense et des chefs d’Etat major des pays contributeurs à la Force des Nations Unies déployée au Mali.

Les deux chefs d’Etat, ajoute le communiqué, ont exhorté tous les mouvements armés à renoncer à la lutte armée, à rompre avec AQMI, à rejeter le terrorisme et à reconnaitre l’intégrité et l’unité territoriale du Mali ainsi que la forme républicaine et laïque de l’Etat.

Issoufou Mahamadou et Ibrahim Boubacar Keita ont convenu de promouvoir la coopération et le partenariat entre les forces de sécurité dans la zone frontalière entre le Niger et le Mali.

Ce dernier pays est en proie depuis trois ans à l’insécurité du fait des mouvements djihadiste (AQMI, ANSARDINE, MUJAO) et sécessionnistes (MLA) opérant dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal, rappelle-t-on.

Mhm /Amc/DMM/ANP/ Nov 2014

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