Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Société

Série noire: Les mendiants et les petits vendeurs gênent la circulation routière
Publié le jeudi 21 fevrier 2013   |  tamtaminfo




 Vos outils




Pas un carrefour important de Niamey qui n’a pas son lot de mendiants et de vendeurs ambulants. Aussitôt qu’un engin à 2 ou 4 roues stoppe, il est pris d’assaut par ces Nigériens qui vivent de la rue.

Les mendiants mal habillés, se donnent une mine des plus pitoyables pour susciter la pitié des usagers et bénéficier de quelques pièces de monnaie. Ils sont jeunes, très jeunes souvent s’ils ne sont pas carrément des enfants dont des filles. On y rencontre aussi des vieillards handicapés ou non des hommes et des femmes. Leur activité quotidienne est la pratique de la mendicité. Peu importe qu’ils aient ou non le droit, peu importe qu’ils aient ou non le choix de l’exercer, le fait est qu’à travers leur activité de subsistance, les mendiants gênent gravement la circulation routière.

Ils se faufilent entre voitures et motos, se mettant euxmêmes en danger, compromettant la sécurité des autres usagers. Ils dispersent l’attention des conducteurs qui cherchent à sortir de la monnaie. Ils obstruent la vue aux usagers et causent d’innombrables désagréments par leur recherche de pitance journalière ou plutôt de survivance. A côté des mendiants, il y a les petits vendeurs qui, comme les premiers, exercent aussi dans la rue, entre voitures et motos. Ils engouffrent la tête dans les cabines des automobilistes et brandissent leurs marchandises devant le nez des motocyclistes. Avec pour mêmes résultats la distraction et la gêne des usagers de la route.

Eux aussi s’exposent au risque d’être renversés. Ces petits vendeurs proposent une multitude de produits tels que les essuie-glace, les bonbons, les parfums pour automobile, les cartes téléphoniques, les consommables GSM bref la liste est très longue. Et ce n’est pas que ces activités qui se pratiquent sur nos carrefours. Comment oublier ces autres jeunes qui proposent aussi leurs services consistant à nettoyer les pare-brises des voitures sans le consentement préalable des automobilistes. Cette pratique tend à évoluer pour concerner les motos aussi dont les jeunes gens se font le plaisir de nettoyer phares et clignotants au bord du goudron.

Il faut dire que si ces activités perdurent et même se développent, c’est avec la participation active ou passive des usagers. Les mendiants ont élu bureau sur la route parce qu’ils savent pouvoir compter sur la générosité des conducteurs. Les petits vendeurs savent aussi que leurs chiffres d’affaires s’en trouvent augmentés. Les usagers pour leur part, accèdent facilement à certains produits sans avoir à se déplacer ou à attendre spécifiquement pour l’achat puisque étant servi entre le feu rouge et le vert. Même si d’autres réagissent assez violemment contre le lavage de leur pare-brise sans qu’ils l’aient demandé. Mais de façon générale, les usagers de la route, pour chercher la clémence divine en venant en aide aux plus pauvres ou en achetant quelques trucs sur la route favorisent ces pratiques dans la circulation routière.

On ne peut affirmer que les activités des mendiants et petits revendeurs sont à la base de beaucoup d’accidents, en revanche, il est clair que cela gêne énormément la circulation. C’est aussi, une situation qui ne fait pas trop honneur au projet Niamey Nyala qui veut plutôt faire de la capitale une ville moderne et non projeter l’image d’une ville de mendiants et de désordres telle que laissent penser ces innombrables agglutinations sur les principaux carrefours.

 Commentaires