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Uranium: Valls espère une exploitation du gisement d’Imouraren au Niger avant 2020
Publié le lundi 24 novembre 2014   |  AFP


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© AFP
Le Premier ministre Français Manuel Valls rencontre le président nigérien Mahamadou Issoufou.
Dimanche 23 novembre 2014.Niamey.


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Le Premier ministre français Manuel Valls, en visite dimanche au Niger, a dit espérer que l'exploitation du gisement géant d'uranium d'Imouraren, repoussé pour l'instant sine die, démarrerait "avant la fin de la décennie".

"Espérons (la mise en service d'Imouraren) avant la fin de la décennie", a lancé M. Valls devant la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France au Niger.

Le chantier d'Imouraren, entamé en 2009, est actuellement suspendu.

"Il est hors de question qu'Areva y renonce, mais simplement il faut pérenniser les perspectives. Imouraren pourra être utile pour l'approvisionnement énergétique de la France, mais plutôt à la fin des années 2020, ou disons à partir de 2020", a indiqué de son côté une source diplomatique à l'AFP.

La décision de repousser sine die l'exploitation d'Imouraren avait été annoncée fin mai dans le cadre d'un accord entre le Niger et le géant du nucléaire français Areva, qui portait sur l'exploitation des ressources d'uranium du pays et dont la signature avait nécessité 18 mois d'âpres négociations.

Le dossier Imouraren, très suivi par Niamey, avait pesé dans les tractations. Le président nigérien Mahamadou Issoufou avait annoncé il y a 18 mois son exploitation "au plus tard en septembre 2015", après une rencontre avec son homologue français François Hollande.

Selon la source diplomatique, le report d'exploitation "est lié au cours de l'uranium", très bas depuis l'accident de la centrale japonaise de Fukushima et à la révision à la baisse des perspectives de croissance du parc nucléaire mondial.

Mais le risque jihadiste et terroriste élevé dans le Sahel a aussi participé à cette décision, a précisé la source diplomatique. Le gisement d'Imouraren est situé dans le nord du Niger, une zone où des groupes jihadistes armés sont actifs.

Areva extrait environ un tiers de son uranium de la région d'Arlit, situé dans la même région, à une soixantaine de kilomètres au nord d'Imouraren. Cinq Français et un Togolais avaient été enlevés en 2010 à Arlit. Deux d'entre eux avaient été libérés en 2011, et les quatre autres fin 2013.

Le Niger fait face à la concurrence de nouvelles mines d'uranium en Australie, au Kazakhstan et au Canada.

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