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Trafic de bébés au Niger: 12 prévenus en liberté provisoire, pas la femme de l’ex-président du Parlement (avocats)
Publié le mardi 25 novembre 2014   |  AFP


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© Autre presse par dr
Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Abdou Labo


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12 personnes écrouées en juin pour un présumé trafic international de bébés ont été remises en liberté provisoire, mesure dont l’épouse de l’ex-président du Parlement Hama Amadou, en fuite en France, est exclue, ont indiqué leurs avocats.

"Quasiment tout le monde a été libéré. Nous avons également introduit une demande de liberté provisoire pour la femme de Hama Amadou, mais elle ne fait pas partie des personnes libérées", a déclaré à l’AFP, Souley Oumarou, avocat de l’épouse de M. Amadou.

Six personnes, "dont l’épouse de M. Amadou, un colonel de l’armée et son épouse" sont encore détenues, a-t-il évalué.

"12 des personnes emprisonnées dans cette affaire ont bénéficié de la liberté provisoire en attendant leur jugement", a affirmé Kadri Ali, un autre avocat.

L’ex-ministre de l’Agriculture Abdou Labo, un proche du président nigérien Mahamadou Issoufou, et son épouse figurent parmi les personnes libérées, a-t-il souligné.

Une source judiciaire a confirmé ces libérations, sans donner plus de précisions.

18 personnes demeuraient jusqu’alors en détention dans ce dossier.

17 d’entre elles, dont 12 femmes, parmi lesquelles l’une des épouses de M. Amadou, avaient été inculpées fin juin et écrouées, notamment pour "supposition d’enfant" - un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde.

Un colonel de l’armée et son épouse, soupçonnés dans ce trafic, ont été emprisonnés en novembre, portant à 19 le nombre de détenus, selon la presse nigérienne. Une femme avait bénéficié il y a deux semaines d’une liberté provisoire.

L’ex-président du Parlement Hama Amadou, actuellement en France, avait quitté le Niger le 27 août après l’autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour cette affaire de trafic de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger.

M. Amadou, principal opposant au chef de l’Etat, a été remplacé lundi à son poste par un ex-opposant, Amadou Salifou.

Il a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques. Selon lui, le pouvoir cherche à l’écarter avant l’élection présidentielle de 2016. Les autorités ont démenti ces allégations.

Un mandat d’arrêt avait été émis fin septembre à l’encontre de Hama Amadou dans cette affaire retentissante, qui a crispé le climat politique.

Aucun mandat d’arrêt international ne sera délivré contre lui, ce "principe" n’existant pas dans la législation nigérienne, selon le gouvernement.

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