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Trafic de bébés au Niger: 16 prévenus en liberté provisoire, pas la femme de l’ex-président du Parlement
Publié le mercredi 26 novembre 2014   |  AFP


Bébés
© AFP par BOUREIMA HAMA
Bébés nés à la maternité de Niamey
NIGER, Niamey : Babies are seen in incubators at the maternity of Niamey on April 24, 2014. Niger`s government and humanitarians fight against the very high maternal mortality in Niger, a poor country with the highest fertility in the world.


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Niamey - Seize personnes écrouées au Niger pour un présumé trafic international de bébés ont été remises en liberté provisoire, mesure dont l'épouse de l'ex-président du Parlement Hama Amadou, en fuite en France, est exclue, a indiqué mardi le parquet.

Les avocats des prévenus avaient fait état auparavant de douze placements en liberté provisoire.

Seize personnes inculpées dans le dossier de +supposition d'enfants+ ont été mises en liberté provisoire mardi, a déclaré Ibrahim Boubacar Zakaria, procureur général près la Cour d'appel de Niamey, lors d'un point de presse.

Ces prévenus avaient tous fait appel en septembre et octobre contre des ordonnances de rejet de leur mise en liberté provisoire, contrairement à l'épouse de Hama Amadou, le principal opposant au président nigérien Mahamadou Issoufou, a expliqué M. Zakaria.

Il n'y a pas son nom, cette affaire ne la concerne pas, a lancé le magistrat. Ceux qui n'ont pas formulé de demande de remise en liberté ou qui n'ont pas fait appel, (...) il est normal qu'ils ne soient pas concernés, a-t-il commenté.

Souley Oumarou, avocat de l'épouse de M. Amadou, avait déclaré le contraire quelques heures plus tôt à l'AFP.




Quasiment tout le monde a été libéré. Nous avons également introduit une demande de liberté provisoire pour la femme de Hama Amadou, mais elle ne fait pas partie des personnes libérées, a-t-il affirmé.

L'ex-ministre de l'Agriculture Abdou Labo, un proche du président Issoufou, et son épouse figurent parmi les personnes libérées, selon Kadri Ali, un autre avocat.

Dix-huit personnes demeuraient jusqu'alors en détention dans ce dossier.

Dix-sept d'entre elles, dont douze femmes, parmi lesquelles l'une des épouses de M. Amadou, avaient été inculpées fin juin et écrouées, notamment pour supposition d'enfant, un délit consistant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde.

Un colonel de l'armée et son épouse, soupçonnés dans ce trafic, ont été emprisonnés en novembre, portant à 19 le nombre de détenus, selon la presse nigérienne. Une femme avait bénéficié il y a deux semaines d'une liberté provisoire.

L'ex-président du Parlement Hama Amadou, actuellement en France, avait quitté le Niger le 27 août après l'autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour cette affaire de trafic de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger.

M. Amadou a été remplacé lundi à son poste par un ex-opposant, Amadou Salifou.

Il a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui étaient politiques. Selon lui, le pouvoir cherche à l'écarter avant l'élection présidentielle de 2016. Les autorités ont démenti ces allégations.

Un mandat d'arrêt avait été émis fin septembre à l'encontre de Hama Amadou dans cette affaire retentissante, qui a crispé le climat politique.

Aucun mandat d'arrêt international ne sera délivré contre lui, ce principe n'existant pas dans la législation nigérienne, selon le gouvernement.

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