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Issoufou : " La France n’a pas interféré en Afrique"
Publié le mardi 2 decembre 2014   |  BCC


SEM.
© Autre presse par dr
SEM. Issoufou Mahamadou


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La menace que représente Boko Haram ou les islamistes au Mali, la crise en Libye, l’accord entre le Niger et la société Areva, l’épidémie d’Ebola ou encore le départ de Blaise Compaoré du pouvoir sur toutes ces questions, le Président Issoufou du Niger s’est confié à notre envoyé spécial à Dakar Mamadou Moussa Ba.

En aidant Blaise Compaoré à partir du pouvoir, la France ne continue-t-elle pas à s’immiscer dans les affaires africaines ?
"La France n’a pas interféré dans les affaires africaines, la France est intervenue à la demande d’un certain nombre de chefs d’Etats mais je pense que la France a bien fait d’exfiltrer le Président Blaise Compaoré. "

Le Niger est menacé par les djihadistes de l’AQMI, du Mujao et par Boko Haram, est ce que le pays risque d’être déstabilisé selon vous ?
"Le Niger est un îlot de paix dans une région soumise à plusieurs menaces mais nous avons pris des dispositions comme celle d’équiper nos forces de défense et de sécurité pour renforcer leur capacité de renseignement et leur capacité opérationnelle afin de pouvoir faire face à la situation. Nous sommes cependant préoccupés par la situation chez nos voisins, nous avons donc décidé de mutualiser nos moyens avec tous nos voisins afin de faire face aux menaces. "

Vous avez plaidé pour un renforcement du mandat de la MINUSMA (ndlr. Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali), si cet appel n’est pas entendu, que risque-t-il de se passer ?
"Je pense que cet appel va être entendu. La MINUSMA doit avoir un mandat offensif et avec la présence de l’opération Barkane ainsi que celle des armées des pays de la sous-région, ensemble, on pourra faire face aux menaces. "

Pensez-vous avoir commis une erreur de jugement en acceptant la présence de drones américains sur le sol nigérien ?
"Sans les informations que nous donnent ces drones, nous serions aveugles et sourds. Or, nous avons besoin des renseignements livrés par ces drones pour pouvoir anticiper toute action. Cela aurait été pire sans ces moyens de renseignements"

Faut-il une intervention militaire en Libye ?
"La situation en Libye est extrêmement compliquée. Il n’y a plus d’autorité centrale dans le pays ou les milices font la loi. Il faut que quelque chose soit fait sur le plan international pour rétablir la paix dans ce pays. La Libye est la source du mal qui aujourd’hui mine le Sahel. C’est la situation en Libye qui a amplifié les menaces auxquelles nos pays sont exposés. "

Concernant les négociations avec la française Areva sur l’uranium, avec le recul, pensez-vous aujourd’hui avoir pu obtenir un accord gagnant-gagnant, les populations vont-elles en bénéficier ?
"Je suis satisfait de notre accord avec Areva, c’est un accord gagnant-gagnant. Nous avons équilibré nos rapports avec ce partenaire. Les populations vont bénéficier des retombées de ces accords dans la mesure où nous aurons davantage de ressources fiscales et ces ressources fiscales serviront à construire des écoles et des centres de santé.
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