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Le président du CSC rencontre les représentants des partis politiques : Des échanges sur la Délibération déterminant les modalités d’accès des citoyens, des associations et des partis politiques aux médias publics
Publié le mercredi 3 decembre 2014   |  Tamtaminfo


M.
© Autre presse par DR
M. Abdourahamane Ousmane, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), président en exercice du RIARC


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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé aujourd’hui dans la salle de réunion du CSC, une rencontre d’échanges relative au document de »Délibération déterminant les modalités d’accès des citoyens, des associations et des partis politiques aux médias publics ».
Dans son propos introductif, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a indiqué que la présente réunion intervient dans le cadre de l’accomplissement de la mission du CSC, en tant qu’instance de régulation des médias, qui a la charge notamment de garantir l’accès équitable aux médias publics, pour les partis politiques, les syndicats et associations, et les citoyens. »L’accès à l’information est un droit reconnu à chaque citoyen nigérien par la constitution du 25 novembre 2010.
Cette même constitution donne d’une part, le mandat à notre institution de veiller au respect effectif et équitable de l’accès aux médias publics et d’autre part de garantir la pluralité des opinions dans les médias publics et privés » a soutenu, M. Abdourahamane Ousmane. Il a aussi expliqué que la »Délibération déterminant les modalités d’accès des citoyens, des associations et des partis politiques aux médias publics » est prévue pour la période »hors campagne électorale ».
Le Président du CSC, a ensuite expliqué aux participants à la réunion, quelques aspects contenus dans cette délibération. Ainsi, en son article 4, la Délibération, précise les activités qui font l’objet de couverture, de traitement, de diffusion ou de publication à titre gratuit. Il s’agit notamment des congrès, des meetings, des déclarations, des conférences et des points de presse. Toutes les autres activités relève du »service » et sont en conséquence onéreuses.
Dans ce cas, il convient à chaque institution requérante des services de négocier ses prix. Toutefois, des exceptions existent particulièrement en ce qui concerne les demandes de couvertures relatives aux dissidences ou aux défections, qui ne font en principe pas l’objet de couvertures gratuites.
»Il appartient dans ce cas aux médias publics de juger si ça relève d’un sujet d’information qui intéresse le public et par conséquent peut faire l’objet de couverture au titre du traitement de l’actualité, avec une obligation d’équilibrer l’information, en donnant la parole aux deux parties pour faire valoir leurs versions des faits » a précisé le président du CSC.
Aussi, aucun parti politique, syndicat et association ne peut bénéficier de plus de deux (2) couvertures, de traitement, de diffusion ou de publication à titre gratuit dans les médias publics dans une période s’étalant sur un (1) mois. Toute institution qui dépasse ce quota doit payer sa couverture.
Abordant les modalités d’accès aux médias publics, M. Abdourahamane Ousmane a rappelé qu’il appartient aux partis politiques, syndicats et associations d’adresser une demande de couverture 48h avant l’évènement, pour informer le Conseil Supérieur de la Communication. Aussi, la demande doit être adressée au CSC par les personnes habilitées à engager leurs institutions. »La demande doit être signée, cachetée, et porter les adresses et les contacts téléphoniques de la structure qui demande la couverture » a précisé le président du CSC.
Il en va de même pour les déclarations. La demande doit être accompagnée d’un exemplaire authentifié des déclarations. En cas de rejet d’une demande de couverture, les motifs sont notifiés par écrit à la structure concernée.
Par ailleurs, tous les actes du CSC sont susceptibles de recours devant le conseil d’Etat. D’autre part, le président du CSC a rajouté que la délibération a prévu une durée maximale de couverture équivalent à deux (2) minutes à la télévision ou à la radio lorsqu’il s’agit de déclaration, de meeting, de conférence ou de point de presse. Tandis qu’une durée maximale de trois (3) minutes de couverture à la télévision ou à la radio est applicable au congrès ou à toute autre instance en tenant lieu.
Concernant la presse écrite, ¼ de page peut être octroyé par le quotidien »Le Sahel » ou »Le Sahel Dimanche » relativement à la couverture des déclarations, meetings, conférences, ou points de presse et ½ de page peut être réservée lorsqu’il s’agit de la couverture des congrès ou de toute autre instance en tenant lieu. Evoquant des chiffres, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a dit que sur 328 demandes en 2013, 290 soit 88,41% on fait l’objet d’une couverture gratuite, tandis que 38 demandes soit 11.58% ont dû être payés.
Lors des débats qui ont suivi l’intervention du président du CSC, les différents acteurs ont demandé au CSC de consulter les partis politiques et d’associer toutes les parties concernées pour peaufiner davantage le document de »Délibération déterminant les modalités d’accès des citoyens, des associations et des partis politiques aux médias publics ». Il a aussi notamment été relevé que le temps de couverture impartis aux institutions est très peu suffisant. Il a également été proposé au CSC de se doter de moyens de surveillance plus efficaces.

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