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Le Sahel N° 8835 du 2/12/2014

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Classement 2014 sur la perception de la corruption dans le monde : classé 103ème le Niger poursuit sa progression
Publié le jeudi 4 decembre 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Classement 2014 sur la perception de la corruption dans le monde : classé 103ème le Niger poursuit sa progression


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L'Ong allemande Transparency International a publié mardi dernier à Berlin, le 20ème rapport annuel sur la corruption dans le monde. Ce classement a concerné 175 pays de par le monde. Dans ce palmarès, le Niger, se classe 103ème avec un indice de 35, poursuivant ainsi sa progression, entamée depuis 2011. En effet de la 134ème place en 2011, le Niger est monté au 113ème rang en 2012 et à la 106ème place en 2013. Notre pays gagne ainsi des points témoignant ainsi de la dynamique de la lutte contre la corruption engagée par les autorités en place.
L'indice de la perception de la corruption est établi à partir de données recueillies par 13 institutions internationales parmi lesquelles on peut citer la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et son homologue asiatique, ou encore le Forum économique mondial (Davos) et la Fondation allemande Bertelsmann. Cet indice reflète la perception que les acteurs de la vie économique ont de la corruption affectant la vie publique (partis politiques, système judiciaire, services publics). Cet indice est compris entre zéro pour un pays perçu comme "hautement corrompu" et 100 pour un pays considéré comme "très vertueux". Selon l'organisation, près de 70 % des nations dans le monde connaissent un "problème sérieux" de vénalité parmi leurs fonctionnaires. Et aucun des 177 pays étudiés en 2014 n'obtient un score parfait.

Comme, il fallait s'y attendre c'est un pays de l'Europe du nord, le Danemark qui tient la tête du classement avec un indice de 92. Les autres pays du top 10 sont la Nouvelle-Zélande (2ème avec 91 points), la Finlande (3ème avec 89), la Suède (4ème avec 87 points), la Norvège, ex-aequo avec la Suisse ((5ème avec 86), Singapour (7ème avec 84), les Pays-Bas (8ème avec 83), le Luxembourg (9ème avec 82) et le Canada (10ème avec 81 points). La France est 26ème et la Chine occupe la 100ème place. Le Botswana est le premier pays africain dans ce classement où il occupe la 31ème place et un indice de 63. Notre pays partage son 103ème avec le Mexique, la Bolivie, la Moldavie devant l'Argentine classée 107ème, le Malawi classé 110ème, le Mali et la Côte d'Ivoire 115ème, le Nigeria 144ème, le Kenya 145ème. Le Tchad est 154ème alors que la Corée du Nord et la Somalie ferment la marche (175ème). D'après ce rapport de l'Ong Transparency international le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie sont les pays perçus comme ''les plus corrompus au monde'', tandis que le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Finlande sont considérés comme ''les plus vertueux''.
Si le Niger a pu faire des bonds qualitatifs depuis plusieurs années en termes d'amélioration de son indice, c'est assurément du fait d'une volonté politique affichée d'une part et d'autre part grâce au travail méticuleux que mènent les institutions et associations qui œuvrent dans la lutte contre ce fléau. En effet, pour ce qui de la volonté politique, il faut rappeler que déjà dans son discours d'investiture, le Président de la République, Issoufou Mahamadou a donné les couleurs, en annonçant son ferme engagement à faire de la bonne gouvernance dans tous les secteurs, la lutte contre les inégalités sociales et la corruption, son cheval de bataille pour rétablir l'Etat dans ses droits. Aussi pour matérialiser cette volonté politique, le gouvernement de la 7ème République, s'est donné les moyens appropriés pour combattre le phénomène de la corruption.
Ainsi, outre les institutions et les associations déjà existantes comme l'Inspection générale d'Etat et ses démembrements, les tribunaux qui œuvrent dans ce domaine, le gouvernement a mis en place un Bureau d'Information, de Réclamation, de Lutte contre la Corruption et le Trafic d'Influence communément appelé ''Ligne verte'' au Ministère de la Justice, mais surtout une Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA). La création de cette dernière institution traduit toute la volonté politique du Chef de l'Etat à extirper la gangrène de la corruption de la vie socio-économique et politique nationale.
La constante progression de notre pays dans le classement mondial traduit aujourd'hui, la pertinence et l'efficacité des actions entreprises et menées par la HALCIA et les autres structures intervenant dans le domaine de la lutte contre la corruption.

Siradji Sanda

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