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Le soutien des banques africaines au commerce a atteint au plus 350 millions $ en 2011 et 2012
Publié le vendredi 5 decembre 2014   |  Agence Ecofin


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© Autre presse par DR
Président de la Banque africaine de développement BAD, Donald Kaberuka


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Dans un rapport intitulé « Le financement du commerce en Afrique », publié le 3 décembre 2014, la Banque africaine de développement (BAD) a évalué que le concours des banques africaines au financement du commerce a atteint un maximum de 350 milliards $, pour la période couvrant 2011 et 2012, un chiffre qui « représente à peu près un tiers du volume total des échanges commerciaux réalisés par l’Afrique ».

Ce chiffre dissimule cependant certaines disparités. Il ressort ainsi du rapport que l'engagement des banques pour le commerce intra-africain aura été de 68 milliards $. Un chiffre qui représente 65% du volume globale (110 milliards $) des échanges entre pays africains sur la période de référence de l'étude.

Un autre point mis en évidence par le rapport, est que le concours des banques au commerce en Afrique diffère d'une région à l'autre. « L’on observe notamment une forte hétérogénéité d’une sous-région à une autre. Le niveau moyen des actifs alloués au financement du commerce par banque en Afrique du Nord étant très largement supérieurs à ceux des autres sous-régions », peut-on y lire.

Le document apprend aussi que les banques se sont montrées encore très prudentes à accorder des prêts aux commerçants africains, même si cela a généré 17% de leurs revenus. « L’estimation prudente de la valeur de la demande non satisfaite de financement commercial par l’intermédiaire des banques s’établit entre 110 et 120 milliards d’USD, ce qui est nettement supérieur aux précédentes estimations qui la situent à environ 25 milliards $ », explique le rapport.

Une situation en rapport aux défis à gérer avec ce segment. « Les taux de défaillance moyens liés au financement du commerce (4 %) restent supérieurs à ceux enregistrés dans les autres régions du monde où ils représentent en moyenne moins de 1 % », fait savoir le document. L'autre gros défi est celui de l'insuffisance de réserves de change en dollars américains qui fait grimper les coûts liés à l’acquisition des devises.

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