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Le Sahel N° 8838 du 4/12/2014

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Rencontre d’échanges entre le Conseil Supérieur de la Communication et les représentants des organisations de la société civile : garantir aux structures légales un accès équitable aux médias publics
Publié le samedi 6 decembre 2014   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Abdourahamane Ousmane, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), président en exercice du RIARC


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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a rencontré aujourd'hui, dans la salle de réunion du CSC, les représentants des organisations de la Société civile afin d'échanger avec eux sur les modalités d'accès aux médias publics, et de recueillir leurs observations et propositions en vue d'une éventuelle amélioration.
Dans son mot introductif lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence des membres du Conseil Supérieur de la Communication, le président du CSC a indiqué que l'accès aux médias publics est un droit reconnu à chaque structure légalement reconnue. C'est en application de ce droit que le CSC, selon son président, a pris la délibération n°03 du 12 juin 2013 déterminant les modalités d'accès des citoyens, des parties politiques, des syndicats et des organisations de société civile aux médias publics.

Cette délibération, a ajouté M. Abdourahamane Ousmane, pose le principe de l'accès équitable et effectif de toutes ces organisations dès l'article 02 et précise, au niveau de l'article 04, les conditions dans lesquelles cet accès va avoir lieu.
Il faut d'abord que la structure soit légalement reconnue, qu'elle adresse au CSC une copie de l'arrêté du Ministère de l'Intérieur qui l'a reconnue et qui lui donne le droit d'exercer ses activités sur l'ensemble du territoire nigérien.
M. Abdourahamane Ousmane a ensuite défini les activités qui font l'objet de couverture soit à titre gratuit et ou payant. Ainsi, a-t-il précisé, toute instance de la coalition, de l'organisation de société civile ou de syndicat qui en tient lieu, notamment l'assemblée générale, les déclarations, les meetings, les points de presse et conférences de presse, peuvent faire l'objet de couverture à titre gratuit. En dehors de ces activités, a-t-il souligné, toutes les autres peuvent faire l'objet de couverture par les médias publics à titre payant. Toutefois, a précisé M. Abdourahamane Ousmane, les médias publics peuvent aussi couvrir les activités autres que celles citées à titre gratuit dans le cadre du traitement général de l'actualité qui peut intéresser le public. Il a souligné que chaque association ou ONG a droit à deux couvertures gratuites dans le mois.
''Au niveau des modalités, une association ou ONG qui souhaite obtenir la couverture de son activité par les médias publics doit obligatoirement déposer au CSC, 48 heures avant l'événement, une demande signée et cachetée portant les adresses et contacts de la structure demanderesse afin de lui permettre de prendre contact avec cette structure en cas de difficulté pour des compléments d'information'', a-t-il dit. Lorsqu'il s'agit d'une déclaration, a poursuivi le président du Conseil Supérieur de la Communication, la délibération en son article 07 fait obligation à toute structure de joindre à la demande une copie authentifiée de la déclaration signée par une personne mandatée. Cependant, cette loi n'oblige pas les médias publics à couvrir les déclarations de dissidence au sein d'une association ou d'un collectif, de même les défections d'un syndicat au profit d'un autre.
En ce qui concerne le temps d'antenne et les espaces accordés aux structures dans le cadre de l'accès équitable aux médias publics, M. Abdourahamane Ousmane a expliqué que la délibération en son article 12 a fixé une durée maximale de 02 minutes à la radio et télévision lorsqu'il s'agit des déclarations, meetings, conférences ou points de presse, et une durée de 03 minutes lorsqu'il s'agit des congrès ou de toutes autres instances en tenant lieu. La surface d'un quart (1/4) de page a été autorisée dans le quotidien le Sahel ou l'hebdomadaire Sahel dimanche pour la couverture des déclarations, meetings, conférences ou points de presse, et une demie (1/2) page pour celle des congrès ou toutes autres instances en tenant lieu.
Pour leur part, les acteurs des organisations de la société civile ont apprécié cette initiative du CSC avant d'évoquer leurs préoccupations vis- à- vis des médias publics.

Aïchatou Hamma Wakasso

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