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L’unité d’action de l’Afrique dans les Organisations internationales doit devenir une règle (PAX AFRICANA)
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Afriquinfos


Les
© Autre presse par DR
Les drapeaux des Etats membres de la CEDEAO


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« **PAX AFRICANA» (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) a assisté, la mort dans l’âme, à un échec cuisant des Africains dans le processus de nomination de Mme MICHAELLE JEAN à la tête du Secrétariat Général de l’OIF, à l’occasion du 15ème Sommet de la Francophonie, à Dakar (Sénégal) les 29 et 30 novembre 2014.

Cet échec de la diplomatie africaine à Dakar dans le cadre du renouvellement de l’instance suprême de l’OIF relève essentiellement du manque de consensus entre Africains autour de la nécessaire candidature unique à présenter dans un tel contexte.

Contrairement à leurs habituelles promesses d’être fidèles à une unité d’action de l’Afrique en matière de diplomatie internationale, plusieurs chancelleries africaines ont de nouveau soutenu mezzo vocce des candidatures éparses. Une posture qui courait pourtant le risque connu de tous d’aboutir à l’échec constaté à Dakar.

Le constat final à l’issue du processus de désignation de Mme MICHAELLE JEAN est là, implacable. De toute vraisemblance, quelque chose n’a pas convenablement marché dans la stratégie africaine (peu de réunions préparatoires entre Africains sur ce thème avant le Sommet. Et pourtant, cela avait été annoncé plusieurs fois). En outre, les egos chauffés à blanc de plusieurs candidats (avant et pendant la campagne menant à la désignation du 30 novembre 2014) n’a pas permis non plus, à aucun moment, de rectifier le tir. Certains candidats n’avaient aucune chance au départ ; ils le savaient et pourtant…

La solidarité régionale n’a pas du tout joué non plus. Sur les 4 candidats africains, 3 étaient originaires de l’Afrique centrale ; ce qui démontre un manque total de cohésion. C’est la preuve que cette notion de répartition géographique que l’on ressasse sans cesse est largement dépassée. Il existe sur le continent des Africains qui auraient pu faire le consensus et c’est cela l’essentiel, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest. Finissons-en avec tous ces critères désuets qui nous font passer à côté de nos chances.

Le dernier renouvellement des instances suprêmes de l’OIF rappelle donc la nécessité pour l’Afrique d’être plus proactive et dynamique dans le processus de nomination ou d’élection des hauts fonctionnaires internationaux.

Le continent marquera des points sur le sujet en prenant la mesure de la place et du rôle de ces postes de hauts fonctionnaires internationaux dans l’architecture de la géopolitique mondiale. Laisser constamment, par le jeu d’erreurs coupables, les autres continents occuper le terrain de la diplomatie internationale va davantage amenuiser les chances du milliard d’Africains de peser sur la prise de décisions qui engagent le devenir de toute la planète.
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