NIAMEY - L'otage français Serge Lazarevic, libéré ce mardi 9 décembre grâce à une médiation nigérienne et malienne, est arrivé à Niamey où il a été reçu par le président nigérien Issoufou Mahamadou en fin de soirée.
Sa libération a d'abord été annoncée par le président François Hollande, lui-même informé par le président nigérien avant qu'un communiqué officiel publié par la présidence du Niger, en fin de matinée, ne précise clairement que cette libération est le résultat d'efforts intenses et suivis des autorités du Niger et du Mali où l'otage a été enlevé le 24 novembre 2011.
Après un petit entretien avec le Chef de l'État nigérien, l’ex-otage français a déclaré à la presse qu’il remercie le président du Niger pour avoir collaboré avec la France pour sa libération.
Quant au président Issoufou Mahamadou, il s’est dit « heureux d’accueillir libre Serge Lazarevic après plus de trois d’épreuves, de détention ». Après avoir situé cette libération qui intervient justement après celle, le 29 octobre 2013, des quatre otages enlevés à Arlit, dans le Nord du Niger, le président du Niger a indiqué que « dans les deux cas le Niger a joué un rôle central, important ».
Et le mérite, selon lui, « revient à une équipe compétente que j’ai mise en place et à laquelle j’ai cette confié cette mission dangereuse ». Le président Issoufou Mahamadou cite notamment l’ancien ministre et ancien rebelle Mohamed Akotey, dont « la connaissance du terrain et des hommes a été déterminante », mais aussi le chef des services de la sécurité extérieure du Niger, le général Laoual Chekou Koré.
Toutefois, a fait savoir le Chef de l’Etat nigérien, « la libération de Serge n’aura pas été possible sans la contribution du président du Mali, avec lequel j’ai travaillé en étroite collaboration depuis près d’un an », quand notamment en décembre 2013 le président français, en marge du sommet France/Afrique sur la sécurité, lui a demandé d’entreprendre les démarches pour la libération du seul otage français qui restait dans le monde.
