2ème Congrès ordinaire du MODEN/FA LUMANA-Africa : Le parti décline les grandes lignes de son programme politique #aNiamey

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2ème Congrès ordinaire du MODEN/FA LUMANA-Africa : Le parti décline les grandes lignes de son programme politique

Publié le jeudi 11 decembre 2014 | Le Sahel

© Autre presse par DR
El hadj Seyni Oumarou,Le Chef de file de l’opposition nigérienne.

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Activités des partis politiques 2014

Le Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA LUMANA-AFRICA), a tenu les assises de son deuxième congrès ordinaire, le samedi 7 décembre dernier, au Palais des Sports de Niamey.
La cérémonie d'ouverture de ce congrès s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le chef de file de l'Opposition, M. Seyni Oumarou, le président de l'Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR), M. Mahamane Ousmane, des députés nationaux de l'opposition, du chef de file de l'opposition malienne, des délégations venues des huit (8) régions du pays, ainsi que de l'extérieur, d'une foule de militants et sympathisants du parti.
Dans un discours fleuve qu'il a prononcé par vidéoconférence, depuis Paris en France où il vit en exil, le président du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine s'est adressé aux congressistes. Le président du MODEN LUMANA a d'abord dit que malgré la situation gênante dans laquelle il se trouve, il est ''à la fois très fier et très heureux'', de pouvoir s'adresser aux congressistes, bien qu'étant absent du Niger, la technologie moderne lui permettant d'être virtuellement présent à leurs côtés, ''en image et en esprit''. Aussi, a-t-il exprimé sa sincère reconnaissance aux militants et militantes du parti pour être restés fidèlement et fermement attachés aux idéaux du parti, malgré son absence.

''Je me sens d'autant plus tenu de vous remercier que notre époque contemporaine a dramatiquement réduit l'adhésion politique au seul principe de l'intérêt et du profit immédiat. En effet, nous sommes à une époque où bien des hommes, bien des femmes, et souvent pas des moindres, ne croient plus à nos valeurs sociales d'antan et ne semblent accorder aucune foi à la morale, cet ensemble de règles sans lesquelles aucune société ne peut se maintenir durablement et survivre. Hélas ! Ces Nigériens aux convictions politiques aussi multiples qu'incertaines ne croient qu'à l'argent et, en politique, au profit immédiat'', a-t-il souligné. En dépit de tout, s'est réjoui de constater M. Hama Amadou, les militants du parti sont restés fidèles. ''Nous voici réunis, venant de tous les coins du monde, je veux dire de toutes les contrées du Niger et d'ailleurs, pour les assises du deuxième congrès ordinaire du Mouvement Démocratique
Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA LUMANA-AFRICA)'', a-t-il noté.
La suite du discours du président du Moden FA Lumana a été une longue série de critiques acerbes contre le pouvoir en place, visant notamment son ex-allié au sein de la majorité au pouvoir, le PNDS Tarayya. Brossant la situation actuelle du pays, M. Hama Amadou a fait cas d'un tableau sombre sur les plans politique, sécuritaire et socioéconomique du Niger.
Poursuivant son discours, le président du parti, qui a annoncé qu'il sera candidat aux présidentielles de 2016, a décliné quelques grandes lignes de ce qui serait son programme politique. Ainsi, a-t-il insisté sur l'accent qu'il entend mettre sur le renforcement de la justice afin qu'elle soit effectivement indépendante. Il a notamment évoqué la réorganisation du poste et des attributions du procureur de la République, lequel ''sera nommé par le Conseil Supérieur de la Magistrature''. M. Hama Amadou a prôné l'option de son parti pour ''le libéralisme économique qui prévaut dans le monde contemporain afin de mieux tirer profit de la libre circulation des capitaux et des compétences''.
Il a également annoncé que son parti ''entend agir pour que le Niger, aujourd'hui méprisé en raison de son classement déshonorant en termes d'Indice de Développement Humain (IDH), s'affranchisse définitivement de tous les handicaps qui le maintiennent à la traîne des États de la Terre''.

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