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Le Sahel N° 8839 du 8/12/2014

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Cérémonie de lancement de la campagne nationale ’’Mettre Fin au Mariage des Enfants’’ : Sous le signe de la tolérance zéro
Publié le jeudi 11 decembre 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat, M. Albadé Abouba


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Le ministre d'Etat à la Présidence de la République, M. Albadé Abouba, assurant l'intérim du Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé aujourd'hui dans l' après-midi, la cérémonie de lancement de la campagne nationale ''Mettre fin au mariage des Enfants'' placée sous '' tolérance zéro à la survenue des fistules obstétricales''. C'était en présence de la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abdoul Karim Dan Mallam, du directeur des Affaires Sociales de l'Union Africaine, Phd Olawale I. Maiyengun, des représentantes de l'UNICEF et de l'UNFPA, ainsi que de la secrétaire générale adjointe du gouvernorat de Niamey.

En prenant la parole, le directeur des Affaires Sociales de l'Union Africaine, Phd Olawale I. Maiyengun, a d'abord rappelé que la campagne ''Mettre fin au Mariage des Enfants'' de l'UA conçue pour une période de deux ans, vise à appuyer les activités et le travail déjà existants des partenaires en vue de mettre fin au mariage des enfants. Il a précisé que la campagne comprend 3 composantes majeures: le plaidoyer, le suivi et évaluation et la facilitation de l'assistance technique et du renforcement des capacités. La campagne vise aussi à mettre fin au mariage des enfants en appuyant les actions des décideurs dans la protection et la promotion des droits humains ; susciter la prise en charge de conscience sur le mariage de la jeune-fille à l'échelle du Continent; promouvoir la mise en œuvre effective des instruments juridiques et stratégiques de l'UA en ayant à l'esprit les jeunes et particulièrement la jeune-fille; se débarrasser des barrières et des goulots d'étranglement quant à la l'application de la loi; déterminer l'impact socio-économique du mariage de la jeune fille; et enfin renforcer les capacités des acteurs non gouvernementaux à mener des actions de plaidoyer basées sur des preuves, y compris le rôle du leadership des jeunes à travers entre autres la technologie des médias, le suivi et l'évaluation. Il a indiqué que la campagne tient aussi compte du rôle central que joue la famille dans la protection des enfants. ''Le fait de forcer les enfants pour les donner en mariage, j'insiste encore là-dessus, est une violation de leurs droits humains et il est de notre responsabilité à tous à commencer par les familles de protéger nos filles et de voir la valeur en elles. Il en est de même pour les garçons'', a-t-il souligné.
Le directeur des Affaires Sociales de l'UA a exprimé sa gratitude au gouvernement de notre pays pour avoir entrepris cette étape majeure de lancement de la campagne. Il a rassuré que l'UA continuera à s'engager avec le gouvernement du Niger pour poursuivre les activités au-delà de ce lancement pour garder l'élan et travailler pour une plus grande sensibilisation de l'ensemble des parties prenantes contre le mariage de la jeune fille.
Pour sa part, la représentante de l'UNICEF au Niger, Dr Viviane Van Streirteghem, a indiqué qu'en juillet 2014, le 1er sommet mondial de la jeune-fille a eu lieu à Londres où des engagements ont été pris par de nombreux gouvernements et représentants de la société civile afin de mettre fin aux mutilations génitales féminines et au mariage des enfants. Elle a ajouté que très récemment, en début du mois de novembre, le comité pour la Convention pour l'Elimination de toutes Formes de Violations l'égard des femmes a, pour la première fois, décidé de formuler ensemble une recommandation thématique. Et c'est le thème des pratiques néfastes qui a été retenu, a-t-elle confié. Dr Viviane Van Streirteghem a indiqué que les partenaires au développement doivent apporter un appui aux communautés afin qu'elles s'engagent dans un processus de dialogue social permettant la discussion et donnant voix et visibilité aux familles et aux communautés qui sont déjà engagées dans un processus de changement pour le bien-être de leur communauté et le développement humain du pays. ''Les familles et les communautés déjà engagées dans ce processus sont des graines qui existent déjà dans le tissu social du Niger, qui peuvent fleurir, faire des fruits et se multiplier'', a-t-elle conclu. Notons que la cérémonie a été marquée par une série des sketches présentés par les élèves de l'Ecole Yasmina, du CEG Garba Djibo et de l'établissement Notre Dame. La troupe culturelle Chawa a également émerveillé l'assistance à travers une chanson dédiée à la lutte contre la fistule obstétricale, un fléau qu'il faut impérativement combattre.

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