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Bisbilles à Lumana Niamey : Qui veut trahir Hama Amadou ?
Publié le jeudi 11 decembre 2014   |  Le monde D'Aujourdhui


L’ex-premier
© aNiamey.com par Moussa Sogodogo
L’ex-premier ministre malien Modibo Sidibé, en tournée dans la sous-région, reçu en audience, par SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger
Vendredi 12 avril 2013. Niamey (Niger). Modibo Sidibe en visite photo: SEM Hama Amadou, président de l`assemblée nationale du Niger


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C’est la question que se posent nombre de citoyens et particulièrement des militants et sympathisants du MODEN FA Lumana Africa. Et elle mérite bien d’être posée lorsqu’on se réfère à ce qui se passe actuellement dans la coordination de Niamey, la capitale, de surcroît fief du parti. A l’origine, une simple guerre de tranchées pour les besoins de positionnement des uns et des autres, la discorde va vite prendre une autre tournure en s’invitant sur la place publique. Résultat : le parti n’est pas arrivé à mettre en place un nouveau bureau régional alors que toutes les autres coordinations du pays ont réussi, la plupart, dans le consensus, à renouveler leurs structures régionales.

Ça n’a pas été possible à Niamey parce que les coordinations communales de certains arrondissements n’ont pu se surpasser pour s’entendre sur l’essentiel. Pourtant, le bureau politique national s’est impliqué dans la recherche de solutions. En vain. Une fronde dirigée par Seyni MEREDA et le député Djafarou de Goudel, visiblement décidés à faire sa fête au coordonnateur régional sortant Soumana Sanda, ont engagé un véritable bras de fer contre celui-ci. C’est ainsi qu’ils multiplient les meetings et autres déclarations de presse, pour, disent-ils, condamner l’attitude de leur président de coordination Soumana Sanda. Ils vont même plus loin en l’accusant publiquement de «violer» les textes du parti. Sans fournir les preuves de leurs allégations. Soit ! On remarque cependant, que Bisbilles à Lumana Niamey c’est cette aile «dissidente» du bureau de Niamey, qui a officialisé la guéguerre à travers ses sorties médiatiques. Ce qui fait douter de ses véritables intentions. Le linge sale, dit-on, se lave en famille. Et quand on décide de laver son linge sale dans la rue, il y a fort à parier que l’on ne se soucie pas trop de la réputation de sa famille. Et quand on peut mettre en péril la respectabilité de sa propre famille, soit on se moque éperdument de l’avenir de cette famille ou alors, on défend des intérêts occultes. Dans l’un, comme dans l’autre cas, ce qui est sûr, on sait pouvoir compter sur une autre famille même dans le cas où cellelà venait à être disloquée.
Autrement, il est difficile de comprendre qu’une telle situation puisse intervenir dans le contexte politique national en général et celui du MODEN FA en particulier.
En début août 2014, Hama Amadou, le président du MODEN FA était encore président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité du pays. A cause de la hargne aveugle et impitoyable que le régime du président Issoufou lui voue, il a dû se résoudre à prendre le chemin de l’exil, en fin août, laissant derrière lui son poste, son parti politique (au nom duquel toutes ces misères lui sont créées) et même sa famille. Il aura fallu que cet exil dur trois petits mois pour que des «révoltes» explosent au sein du parti de Hama Amadou.
Aujourd’hui, bon nombre de sympathisants du MODEN FA s’interrogent sur les objectifs immédiats que s’est fixés bureau régional Lumana Niamey : est-ce le combat pour faire revenir le président Hama au pays et l’aider à préparer les prochaines échéances électorales ? Ou est-ce qu’il s’agit de l’enterrer politiquement?
En tout cas, les agissements auxquels s’adonnent les animateurs du bureau régional de Niamey ne s’expliquent pas. La lutte qui vaille d’être menée aujourd’hui, c’est d’oeuvrer pour que le président du MODEN FA regagne rapidement le bercail cela passe par une mobilisation dans la cohésion et la discipline pour faire échec aux manoeuvres sournoises du Guri. Malheureusement, ce n’est pas à cette posture qu’on assiste. En atteste l’indifférence troublante affichée par les dirigeants de la structure vis-à-vis du sort réservé à l’épouse de Hama Amadou. Pour rappel, il y a quelques jours, une dizaine de personnes arrêtées dans l’affaire des bébés stigmatisés sont mises en liberté provisoire. Mais l’épouse de Hama, dans la même situation, n’en a pas bénéficié. Ce qui n’est guère étonnant. En revanche, la surprise est venue du côté du parti de son époux. Personne n’a daigné lever le petit doigt au MODEN FA pour contester, ni même dénoncer cet état de fait. Alors, question : Hama n’étant pas là, sa femme peut mourir en prison si elle veut ? Le silence de la direction de Lumana peut bien être interprété de cette manière là.
La fourberie des Ladan Tchiana ayant tourné à vau-l’eau, le régime d’Issoufou, a-t-il trouvé de nouveaux et redoutables combattants au sein même de la direction du parti de Hama Amadou pour finir le travail déjà commencé ? Même si le singe n’est pas l’Homme, il lui ressemble bien. Et la zizanie créée dans le coeur même du parti, c’est-à-dire Niamey, ne peut avoir qu’une seule et unique conséquence : réduire, voire anéantir la force du MODEN FA Lumana africa. Donc les « niameyzé » ont failli en décevant les sympathisants à travers cette guéguerre inutile et plein de périls pour le parti tout entier. Même si la politique est perçue au Niger comme une affaire de gagne- pain, le moment est très mal choisi pour casser les ailes du cheval de Hama Amadou lui-même en exil, sa femme en prison et ses enfants dans une incertitude totale. Les guristes prêts à le manger cru doivent déjà commencer à saliver. Cette attitude des niameyzés ne s’explique pas. Soit certains veulent vendre le MODEN FA au Guri system ou alors d’autres croient que Hama Amadou ne reviendra plus jamais et qu’ils pensent déjà prendre sa place. Dans les deux cas, c’est des causes perdues car les lumanistes sont avec Hama et non avec quelques individus tapis dans son ombre.


Amadou BELLO

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