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Niger: le Parlement va réélire son président après une décision de la Cour constitutionnelle
Publié le lundi 15 decembre 2014   |  AFP




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Le Parlement du Niger est convoqué lundi pour élire son président après que la Cour constitutionnelle n’eut pas validé la récente désignation à ce poste de l’ex-opposant Amadou Salifou, a-t-on appris dimanche de source parlementaire.

"L’assemblée nationale est convoquée en session extraordinaire le lundi 15 décembre avec comme ordre du jour l’élection d’un président", indique un communiqué de la présidence du Parlement diffusé sur les médias officiels.

Amadou Salifou, un ancien opposant, a été élu le 24 novembre président de l’Assemblée nationale pour remplacer Hama Amadou, en fuite en France après sa mise en cause dans un trafic international de bébés.

Après cette élection, l’opposition a saisi la Cour constitutionnelle pour qu’elle se prononce sur la validité du vote auquel elle n’avait pas pris part.

M. Salifou a été récemment été "suspendu pour un an" de son parti, le Mouvement national pour la société de développement, principale formation de l’opposition pour avoir décidé de "soutenir" le président Mahamadou Issoufou, avait déclaré un dirigeant du MNSD,

Dans un arrêt rendu le 11 décembre, la Cour constitutionnelle affirme qu’elle "ne peut pas se prononcer sur la question de la validation ou non" de l’élection de M. Salifou, ce qui équivaut dans la pratique nigérienne à une invalidation de fait.

La majorité a appelé à reprendre l’élection lundi.

La plainte de l’opposition avait retardé l’entrée en fonction de M. Salifou, qui devait d’abord prêter serment devant la Cour, ce qu’il n’a jamais fait.

L’ancien président du Parlement, Hama Amadou, a quitté le Niger le 27 août après l’autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour une affaire de trafic de bébés entre le Nigeria, le Bénin et le Niger.

Actuellement en France, un mandat d’arrêt a été émis fin septembre à son encontre.

Douze des dix-sept personnes écrouées en juin dans cette affaire ont été remises en liberté provisoire fin novembre.

Six personnes, dont l’épouse de M. Amadou, sont encore détenues, selon leurs avocats.

Principal opposant du président Issoufou, M. Amadou, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui étaient politiques. Selon lui, le pouvoir cherche à l’écarter avant l’élection présidentielle de 2016. Les autorités ont démenti ces allégations.

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