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Le Sahel N° 8844 du 16/12/2014

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Editorial : A l’heure de la renaissance culturelle
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  Le Sahel


Le
© Autre presse par DR
Le Président Issoufou Mahamadou s’est entretenu mercredi avec les Ministres de l’Agriculture et de l’Elevage des pays membres de l’UEMOA


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18 décembre 1958, 18 décembre 2014: la République du Niger a aujourd'hui 56 ans. 56 ans de construction et d'espérance; 56 ans de lutte acharnée pour asseoir les bases d'un Etat fort et uni. Des grands bâtisseurs de la première génération à ceux de la génération actuelle, chacun a posé sa pierre à l'édifice. Chacun a marqué son temps, à sa façon.
Et l'opinion publique, qui observe et qui juge, est suffisamment fixée sur l'apport combien appréciable du Président Issoufou Mahamadou sur la marche du Niger. Et cette opinion-là, qui sait voir les choses avec l'œil de l'objectivité, retiendra qu'avec le Président Issoufou, toute promesse faite est une promesse tenue. En effet, la mémoire collective des Nigériens se rappelle que dès son investiture à la magistrature suprême, le Président Issoufou promettait de faire du Niger un pays engagé sur la voie de la Renaissance. ''Je sais que les attentes sont fortes. Je sais qu'un nouvel espoir est né, celui de la Renaissance du Niger. Ma responsabilité est de répondre à ces attentes. Mon devoir est de porter ce nouvel espoir'', disait-il à l'entame de son discours d'investiture. Par ces mots bien énoncés, le Chef de l'Etat voulait simplement exprimer toute la détermination qui l'anime en vue de sortir le Niger des chantiers battus.
Pour y parvenir, le Chef de l'Etat peut compter sur la pertinence des grands axes de son Programme de Renaissance du Niger, véritable fil conducteur de sa vision pour le Niger. Ce programme, on l'a vu, n'a vraiment rien d'une formule miracle, au contraire, elle s'articule autour d'une pléiade d'actions majeures et concrètes, toutes porteuses d'espoir de faire du Niger, notre pays, un vaste chantier du développement. D'avril 2011 à aujourd'hui, que d'actions accomplies! Construction de routes bitumées ou en terre dans toutes les régions pour améliorer le trafic entre les zones et désenclaver davan-tage notre pays; intensification des réalisations dans le cadre de l'Initiative
3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens); créations ou réhabilitations d'aménagements hydro-agricoles pour lutter contre l'insécurité alimentaire; signatures de nouveaux contrats dans le domaine minier; réalisation du barrage hydro-électrique de Kandadji et mise en exploitation du charbon de Salkadama'' en vue de concrétiser l'indépendance énergétique de notre pays dans un proche avenir; construction de classes et de centres sanitaires. Agriculture et élevage, infrastructures, hydraulique, environnement, santé, sécurité, éducation, etc. Absolument rien n'est laissé au hasard par le Président Issoufou pour booster la locomotive du développement du Niger.

Les défis sont énormes, mais les ambitions du Chef de l'Etat sont à la hauteur des enjeux. Dans la foulée, certains dossiers portant sur de vieux rêves longtemps restés en l'état, ont été dépoussiérés et remis sur le registre des nouveaux défis à relever à tout prix. A ce titre, l'histoire retiendra que c'est sous le régime du Président Issoufou Mahamadou que le train a sifflé pour la première fois au Niger, que des échangeurs ont été construits à Niamey, donnant ainsi à notre capitale une touche plus moderne, digne d'une ville-vitrine.
S'ajoutent aussi les infrastructures de grande envergure qui viennent meubler les chefs-lieux de nos régions. Le Programme Sogha l'atteste merveilleusement. Voilà une ville abandonnée à elle-même, où presque toutes les infrastructures étaient à l'état de ruine, qui brille aujourd'hui de mille éclats de modernité. L'exemple du Programme Dosso Sogha est la parfaite illustration de l'énoncé philosophique ''vouloir c'est pouvoir''. En effet, en l'espace d'un an jour pour jour, depuis la promesse du Président Issoufou de faire de Dosso une ville nouvelle, le Chef de l'Etat a prouvé qu'un pays se construit avec de la conviction et des actions, et non pas avec des mots. A Dosso, les résultats ne souffrent d'aucune ambiguïté parce que les réalisations s'affichent, tangibles et pimpantes, sous l'œil du visiteur, même le plus dubitatif. Le Chef de l'Etat a promis de faire de Dosso une ville belle et coquette, au finish, on se retrouve dans une cité enchanteresse. Et voilà que Dosso n'est plus ce carrefour qu'on emprunte de passage pour relier les autres régions du pays. La cité des Djermakoye est devenue une destination à part entière!
Et comme une fierté appelle une autre, c'est dans cette légendaire cité des Djermakoye remise à neuf, que la jeunesse nigérienne, venue de toutes les régions du pays, s'est retrouvée pour exalter, par des chants, danses et compétions sportives, les valeurs de la fraternité et de l'unité nationale. Et depuis bientôt une semaine, ce sont de belles images d'une jeunesse nigérienne fière et vivace qui rivalise de talents sur la scène, qui crèvent le petit écran. Une façon pour nos jeunes compatriotes de contribuer à la valorisation de la culture nigérienne dans toute sa richesse, sa diversité et son authenticité. En cela, ils participent beaucoup à la lutte pour l'émergence du Niger. Car, ne le perdons pas de vue, la culture est une des pierres angulaires du développement. Le Président Issoufou l'a du reste souligné, hier, dans son message à la Nation: ''les différentes révolutions industrielles, que le monde a connues jusqu'ici, sont nées des évolutions culturelles et institutionnelles qui les ont portées. Le comportement des hommes et leurs valeurs culturelles ont été le moteur de ces révolutions''. Ainsi dit et entendu, il est clair qu'avec l'éclat qu'elles ont connu, les manifestations culturelles ayant agrémenté la célébration du 18 Décembre à Dosso constituent en elles-mêmes l'histoire d'un autre pari gagné: celle de l'affirmation de la volonté politique du Président Issoufou d'engager notre pays dans une nouvelle ère de renaissance sur le plan culturel.
C'est dire que désormais, tous les ingrédients sont réunis, et on peut affirmer, sans risque de se tromper, que la machine est suffisamment huilée pour propulser davantage la locomotive de la Renaissance du Niger vers la gare de l'émergence.

Mahamadou Adamou ( mahamadou.yaks@yahoo.fr)

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