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Les casseroles de Laoual Amadou Maïzoumbou !
Publié le vendredi 26 decembre 2014   |  Tamtaminfo




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Déjà, dans notre livraison précédente, nous avions relaté l’histoire de Laoual Amadou Maïzoumbou Compagny (LAMCO), un bureau d’ingénierie opérant dans le domaine des puits, les forages et peut, par occasion, s’associer à une société dénommée CARIA, pour certains projets alliant ingénierie et architecture.
Son siège social est au Château I et occupe un immeuble flambant neuf et une villa située en face. Le promoteur de ce prospère bureau d’études n’est pas n’importe qui, car député MNSD, celui-même qui avait mené la traque contre les ministres Kalla Ankaraou et Ouhoumoudou en 2011, en faisant constater par la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT) la violation de l’article 52 de la Constitution par le député Amadou Oumarou Maïnassara (AOM), lorsque ce dernier, par le truchement de son entreprise, EGBTP, avait été déclaré adjudicataire de deux marchés publics.
A l’époque, pour se justifier, le sieur AOM avait laissé entendre qu’il avait vendu son entreprise à un certain Habou Souleymane, chose que LAM n’eut aucune difficulté à prouver le contraire et logiquement, la CCT conclut que AOM étant député, et conformément aux dispositions de l’article52, les deux ministres ayant autorisé le marché avaient violé la Constitution. Pendant un bout de temps, LAM semblait se réjouir de l’arrêt de la CCT, mais son bonheur aura été de courte durée, non pas par la faute de quelqu’un d’extérieur, mais du fait de son propre fait. Il perdit alors un juteux marché avec son fameux partenaire TR. INGENIERIE. Le respect de la loi est une affaire de tous et LAM devait le comprendre. Le donquichottisme a aussi des exigences.
Cependant, depuis un certain temps, on constate un regain d’activisme au niveau de LAMCO à postuler à nouveau à des ADO (Appels d’offres) publics, comme si le fameux article52 avait été mis en veilleuse pour lui (LAM) permettre de revenir aux affaires. Pour cela, il semblerait bénéficier de la bienveillance, voire parfois la complicité de certains cadres et techniciens de l’administration publique qui penseraient que, quoi qu’il arrive, le premier responsable serait le premier à faire les frais d’un arrêt de la Cour si d’aventure LAMCO venait à décrocher un marché ! A ce sujet, nous interpellons les cadres et techniciens de l’administration publique des ministères techniques comme le Ministère de l’Equipement, de l’Agriculture, des Transports, de l’Hydraulique, ainsi que les gestionnaires de projets, sur leurs responsabilités pour déjouer les stratégies de LAMCO pour contourner les pertinentes dispositions de l’article52. Un homme prévenu en vaut deux, dit-on souvent.
A titre d’information, nous détenons la situation de toutes les structures où LAMCO est souvent autorisé à postuler aux marchés publics. En cas de manquements à ce niveau, les complices de LAM devraient aussi payer, car il existe désormais un arrêt tenant lieu de jurisprudence préventive, cellelà même que LAM avait inspirée en 2011 ! Affaire à suivre

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