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NIGELEC: Près de 50 ans au service des Nigériens !
Publié le dimanche 28 decembre 2014   |  tamtaminfo


NIGELEC
© Autre presse par DR
NIGELEC
Citerne de Gazoil et de Fuel de la NIGELEC(Société Nigérienne d’électricité)


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Créée en septembre 1968 sur la base de la Safélec, l’entreprise de l’époque coloniale, la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), est société anonyme d’économie mixte au capital social de 3.356,5 millions de francs CFA, exerçant la mission de service public de l’énergie électrique au Niger sous le régime de la concession.
Elle a pour objet la réalisation de toute entreprise ou opérations de production, d’achat, d’importation, de transport et de distribution d’énergie électrique sur tout le territoire Nigérien. Avec effectif en fin 2010 de 1.100 agents dont 141 féminins ; une clientèle estimée toujours en 2010 de 231.785 dont 230.738 abonnés domestiques, cette société dessert, à la même année, 318 localités dont 158 Communes.
A la tête de cette grande société depuis 2013, Halid Alhassane, la NIGELEC se présente aujourd’hui comme l’une des sociétés les plus rentables et qui rendent le plus de service aux Nigériens. L’ambition de M. Alhassane est d’assurer au meilleur coût, dans les conditions de continuité et de qualité de service ainsi que de sécurité, l’approvisionnement électrique du Niger et l’accès des Nigériens à l’électricité, pour contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement économique et social de notre pays. Des efforts soutenus ont été faits et d’autres sont en cours pour l’exploitation de ces potentialités énergétiques afin d’assurer le développement économique et social du pays.
Pour atteindre ces objectifs, la NIGELEC met en œuvre un programme d’investissement visant à sécuriser l’alimentation électrique du pays dont les principales composantes sont : L’installation d’un Producteur Indépendant devant apporter à fin mars une puissance de 20 MW pour faire face à la demande de la saison chaude 2012 ; la construction à Gorou Banda d’une centrale thermique de 100 MW afin d’assurer la couverture de la demande de la capitale même en cas d’indisponibilité de la ligne d’interconnexion avec le NIGERIA ; la construction d’une deuxième ligne 20 kV Tchiro-Agadez pour couvrir la demande de cette ville en attendant la construction d’une ligne 132 kV Tchiro-AgadezAzelik ;
l’installation d’une compensation série au poste de NIAMEY 2 en vue d’augmenter la capacité de transit de la ligne 132 kV Birnin Kebbi- Niamey ; la construction d’une ligne 132 kV MaradiMalbaza pour alimenter la cimenterie en chantier ; la construction d’une ligne 132 kV SORAZ pour évacuer l’excédent de production électrique de SORAZ ; la construction d’une centrale solaire de 20 MW à Guesselbodi extensible à 40 MW ; l’électrification de nouvelles localités à une cadence moyenne de cinquante (50) à cent (100) localités par an ; la construction de lignes de liaison ZinderGouré, Zinder-Tanout, LossaOuallam, Tahoua-Tchinta en vue d’arrêter les grosses centrales diesel ; la construction d’une bretelle 132 kV en vue d’alimenter la mine d’Imouraren ; la construction de lignes d’évacuation d’énergie à partir de la centrale thermique à charbon de Salkadamna (Salkadamna-Niamey en 330 kV et Salkadamna-Tahoua-Malbaza en 132 kV).
En plus, afin d’améliorer les prestations à la clientèle, la Société a engagé la modernisation des méthodes d’encaissement et l’installation d’un système de gestion intégrée (E.R.P). La NIGELEC prend d’importantes mesures pour prévenir les coupures d’électricité pendant la grande chaleur. Les périodes de chaleur sont péniblement supportées par nos populations, surtout avec les coupures intempestives de l’approvisionnement en énergie électrique, dues, surtout, à la hausse de besoins en électricité et autres problèmes techniques. Pour prévenir ces situations, et dans le souci de mettre ses clients à l’abri de tout désagrément la NIGELEC prend régulièrement d’importantes mesures.
La NIGELEC travaille activement à remettre en état tous ses moyens de production nationale et à renforcer sa capacité d’importation d’énergie avec le Nigéria, grâce à l’appui du gouvernement. Concernant la disponibilité à partir de l’interconnexion, la capacité est passée de 52,5 mégawatts en 2013 à 60 mégawatts cette année, suite aux investissements réalisés sur le réseau. Au niveau de la production nationale, la capacité disponible est de 126 mégawatts sur une prévision pour l’année 2014 de 115 mégawatts. A souligner que le gouvernement a démarré cette année, la construction à Niamey d’une centrale thermique de 100 mégawatts, grâce à un financement de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour un montant de 17 milliards de francs cfa, en vue toujours de résoudre le problème de la fourniture en énergie électrique.
Plusieurs infrastructures énergétiques réalisées de 2011 à 2013 Les Autorités de la 7ème République mettent un point d’honneur sur la mise à la disposition des Nigériens de l’énergie électrique ou qu’ils se trouvent et à moindre coût. Dans ce domaine, pour la ville de Niamey, la centrale de Goudel a été remise en service avec la réparation du groupe diesel PC4 (9 MW). D’autres groupes de 15 MW ont été installés. De plus, un producteur indépendant a installé une centrale de 30 MW à Goudel et 19 postes en cabine ont été construits, équipés et mis en service à Niamey. Les travaux de construction de la centrale de Gourou Banda ont démarré. Dans les autres villes du pays, des groupes électrogènes ont été installés en vue de rehausser les capacités de la réserve froide : Maradi (+4 MW), Agadez (+1MW), Tillabéry (+1,5 MW), Tahoua (+1 MW), Malbaza (+1 MW), Dosso (+1 MW), Gaya (+0,5 MW), Zinder (+4 MW) et Diffa (+1 MW en cours d’installation).
Les réseaux de transport et de distribution de l’énergie électrique ont été rénovés avec l’installation de compensation Shunt à Niamey (20 MVAR), à Lossa (5MVAR) et à Gazaoua (4MVAR). Il a également été installé des transformateurs 132/20KV-30 MVA à Niamey 3 ; 66/20KV-20MVA pour le poste Niamey-Nord-Francophonie et 132/66KV-50MVA à Niamey 2. Le financement de la ligne électrique RaffinerieZinder-Maradi-Malbaza est acquis. S’agissant de l’électrification rurale, 49 localités ont été électrifiées. De plus, 70 transformateurs et 10 groupes électrogènes ont été acquis pour un coût de 350 millions de FCFA. Un accord de prêt entre le Gouvernement et la BIDC d’un montant de 10 millions de dollars US a été signé dans le cadre du programme d’électrification rurale par système photovoltaïque des localités des régions de Dosso, Tahoua et Tillabéry (198 villages ont été identifiés dans ce cadre).
Le financement du projet de construction de la centrale thermique de 200 Méga Watts et une usine de production de briquettes de charbon minéral à usage domestique de 100 000 tonnes par an à Salkadamna est en cours de négociation avec EXIM-BANK de Chine. Toujours dans le domaine de l’énergie électrique, il a été mis en place l’Unité de Gestion du Projet (UGP) d’Electrification Rurale par Systèmes Solaires Photovoltaïques des localités des Régions de Dosso, Tahoua et Tillabéry et l’organisation du premier salon nigérien des énergies renouvelables. Les capacités de production et de transport d’énergie électrique de la SONICHAR sont en train d’être renforcées par la construction d’une centrale de 2×25 MW et d’une ligne 132 KV. A cela s’ajoute, la construction de lignes de transport 132 kV SORAZ-Zinder et MaradiMalbaza et l’installation d’un générateur de 100 MW à Gorou Banda Niamey dont les travaux se poursuivent.
De plus, un protocole d’accord inter Gouvernemental du projet de construction de la ligne 330 kV Birnin Kebbi – Niamey – Ouagadougou – Malanville a été signé. Pour les autres sources d’énergie, sur le plan règlementaire les textes régissant l’Agence Nationale Pour les Energies Renouvelables (ANPER) ont été adoptés. De même, la stratégie de promotion de l’utilisation du gaz butane et son plan d’actions ont été validés et l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie « ARSENI » a été créée. Dans le domaine de la promotion du nucléaire civile, le Gouvernement vient de créer la Haute Autorité Nigérienne à l’Énergie Atomique (HANEA). La construction de la centrale de 100 mégawatts à Niamey, une aubaine pour les populations de la capitale La Signature d’un accord de prêt entre le Niger et la Banque ouestafricaine de développement (BOAD) pour la construction d’une centrale électrique de 100 mégawatts à Niamey, le 26 janvier 2013.
Cet accord de prêt d’un montant de dix-sept (17) milliards de francs CFA servira à la construction d’une centrale électrique de 100 mégawatts à Niamey. Une si belle bouffée d’oxygène pour la capitale nigérienne régulièrement confrontée aux coupures intempestives du courant électrique. Cet appui que la BOAD vient d’apporter au Niger pour la construction de la centrale énergétique à Niamey constitue une occasion en or pour notre pays en vue d’accélérer les pas vers son indépendance énergétique. Ce n’est un secret pour personne que le Niger tire l’essentiel de son énergie électrique de son grand voisin du sud, le Nigeria. Chaque fois que des perturbations interviennent sur les installations de la société nigériane d’électricité (NEPA), plusieurs grandes villes du Niger, dont la capitale Niamey, sombrent dans le noir. Et Dieu seul sait ce que cela coûte à l’économie nigérienne.
Il faut donc se féliciter de cet appui de la BOAD et de la décision des responsables de la 7ème République d’avoir mis en route l’ambitieux projet de construction de la centrale thermique d’une capacité de 100 mégawatts à Niamey. Notre pays, le Niger est doté de toutes les sources concourant à la production d’énergie électrique : Charbon, Uranium, Pétrole, Hydraulique, Solaire, etc. C’est donc d’une richesse inestimable, que Dieu a doté notre pays, qui, si elle est bien utilisée nous permettra de nous lancer véritablement dans la voie de développement. Car un développement ne peut se faire sans énergie. Mais nul doute avec les actes concrets que pose, chaque jour, les Autorités de la 7ème République, sous la conduite éclairée du président Issoufou Mahamadou, le Niger tend vers son indépendance énergétique et bien plus encore vers son développement. Wait and see !

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