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Trafic de bébés au Niger: ouverture du «procès de l’année»
Publié le vendredi 2 janvier 2015   |  RFI


Bébés
© AFP par BOUREIMA HAMA
Bébés nés à la maternité de Niamey
NIGER, Niamey : Babies are seen in incubators at the maternity of Niamey on April 24, 2014. Niger`s government and humanitarians fight against the very high maternal mortality in Niger, a poor country with the highest fertility in the world.


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Près de huit mois après le déclenchement de l’affaire dite des bébés nigérians au Niger, le procès s’ouvre ce vendredi 2 janvier. Une trentaine de personnes sont appelés à comparaitre, dont l'ex-président du Parlement du Niger, Hama Amadou, en exil en France, et son ex-épouse. C’est « le procès de l’année qui s’ouvre », dit-on à Niamey.

C’est officiel : l’affaire de « supposition de bébés » qui a défrayé la chronique, au Niger, et qui a fait fuir l’ancien président de l’Assemblée, Hama Amadou, s’ouvre ce vendredi.

Le doyen du juge d’instruction a « bouclé le dossier », dit-on. L’instruction étant close, le doyen Mai Moussa Bachir a notifié, à tous, le renvoi devant le tribunal correctionnel.

En dehors de deux accusés qui ont bénéficié d’un non-lieu, toutes les autres ersonnes citées sont attendues à la barre. Il y a quelques jours, tous avaient bénéficié d’une liberté provisioire, en attendant le jugement.

De nantis de Niamey à la barre

Ce vendredi matin, au tribunal de Grande instance de Niamey, on comptera deux absents de taille. Il s’agit de Hama Amadou, ex-président de l'assemblée nationale, réfugié en France, et d’une ressortissante burkinabè. Celle-ci, Alizeta Ouedraogo, aurait joué un rôle capital et central dans ce présumé trafic de bébés. Selon la même source, elle recrutait des candidats parmi les couples stériles au Niger – où elle à décroché un contrat de réfection des routes de plusieurs milliards de francs CFA – et les orientait ensuite vers le sud du Nigeria, dans la ville de Ore.

Selon le journal Le Républicain, dans la parution de jeudi, toutes les personnes inculpées sont issues de la bourgeoisie locale. Les femmes aux bébés ont toutes un seul dénominateur commun, celui d’avoir effectué les déplacements de la ville de Ore, au Nigeria, et d’être rentrées au Niger avec leur bébé.
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