Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Affaire « bébés importés » : Les avocats de certains présumés portent plainte pour entrave à la liberté d’aller et de venir de leurs clients
Publié le lundi 5 janvier 2015   |  ActuNiger




 Vos outils




On en sait un peu plus sur l’interpellation d’au moins trois personnes impliquées dans l’affaire dite des « bébés importés », samedi dans la soirée, alors qu’elles essayaient de sortir de Niamey. Il s’agit de l’épouse de l’ancien président du Parlement Mme Hadiza Hama Amadou, de l’ancien DG de la SONIBANK M. Moussa Haitou ainsi que de l’une de ses épouses qui ont été arrêtés au poste de police situé sur la RN1 à la sortie de Niamey avant d’être conduits à la PJ. Selon leurs proches, ils se rendaient à Tahoua pour affaires familiales vu que leur procès a été reporté pour la fin du mois et qu’ils bénéficient d’une liberté provisoire.

Selon Maitre Nassirou Lawaly, avocat de la famille Haitou qui a animé un point de presse ce dimanche dans la matinée au nom des avocats de certaines des personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire, « la liberté provisoire ne suppose nullement une restriction de la liberté d’aller et venir ». Surtout, a-t-il rappelé, l’ordonnance qui accordait à leurs clients la liberté provisoire n’a jamais fait cas de telles restrictions visant à entraver le déplacement des personnes concernées. Me Nassirou Lawaly a d’ailleurs rappelé que leurs clients ont comparu libres le 2 Janvier, date où devrait s’ouvrir initialement le procès de l’affaire.

Toujours d’après l’avocat, le juge en charge du dossier a été informé et a autorisé le déplacement, une décision qui a été transmise en bonne et due forme au Commissaire de police du poste de police de la sortie de Niamey.

Toutefois, quelques minutes après la notification de cette autorisation, le même Commissaire aurait reçu un contre-ordre du procureur sur la base d’une note interdisant aux prévenus de se déplacer le 2 Janvier, jour de l’audience à laquelle tous les prévenus s’étaient présentés et à la vieille du déplacement des 3 personnes nouvellement interpellées.

Pour Me Lawaly, le procureur n’a donc aucun droit de s’interférer dans le dossier du moment où il y a un juge en charge de l’affaire, laquelle a été mise en délibéré pour le 30 janvier.

De ce fait, pour la défense des personnes concernés par cette mesure, elles ont été interceptées, immobilisées et interpellés au mépris du droit et des dispositions de la loi car le contre-ordre a instruit la police de les empêcher non seulement de sortir mais aussi de retourner chez eux.

Sur la base de ces considérations, les avocats des 3 personnes concernés par ce dernier rebondissement de l’affaire ont décidé de porter plainte dès demain lundi « pour entrave à la liberté d’aller et de venir de leurs clients ». Ecoutez un extrait de la conférence de presse animée ce dimanche 4 janvier à Niamey par Maitre Nassirou Lawaly :


 Commentaires