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RSD-GASKIYA : Discours d’ouverture du 3ème congrès ordinaire prononcé par le Camarade Cheiffou Amadou, Président du Parti
Publié le mardi 6 janvier 2015   |  ActuNiger


3ème
© Autre presse par DR
3ème congrès ordinairedu RSD-GASKIYA


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Camarades membres du Bureau Politique National, Camarades membres du Bureau Exécutif National, Camarades délégués régionaux, départementaux et communaux, Camarades, militantes et militants du RSD-GASKIYA, Mesdames et Messieurs les représentants des partis amis, Mesdames et Messieurs, chers invités,

Tout d’abord, rendons, grâce à Dieu qui, dans son infinie bonté a permis, après plusieurs reports, de tenir ce 3e™ Congrès ordinaire, aujourd’hui 4 janvier 2015, date de commémoration du onzième anniversaire de la création de notre cher Parti, le RSD-GAKIYA.

Aussi, je me fais l’agréable devoir de souhaiter joyeux anniversaire à toutes les militantes et à tous les militants et de remercier ceux qui sont venus si nombreux à cette rencontre tant attendue.

Camarades, militantes et militants, venus de tous les coins de notre pays et de l’extérieur,
Je vous félicite pour votre courage, votre loyauté, votre engagement ferme, votre patience et votre endurance, autant de vertus cardinales qui vous ont toujours habités, gage de votre fidélité au RSD-Gaskiya, ceci en dépit de toutes les vicissitudes que notre ce Parti a connues ces derniers temps.

Camarades, militantes et militants,


Mon premier réflexe est celui de chef de file dans un voyage collectif, celui qui se retourne pour s’assurer de la présence de tout le monde dans le convoi.

Hélas, dans mon rétroviseur, je constate l’absence de plusieurs camarades. En premier lieu, ceux qui, depuis notre dernier congrès ont été rappelés à Dieu et arrachés à notre affection. Je vous demande de dire une Fatiha en leur mémoire.

En deuxième lieu, j’observe, avec regret, que quelques-uns de nos compagnons de lutte ont fait le choix de nous tourner le dos, pour des motifs divers, et d’aller explorer d’autres horizons. C’est tout à fait leur droit. En tant que démocrates, nous ne pouvons que respecter leurs choix, même si nous déplorons cet état de fait qui laisse comprendre aisément que l’idéal est loin d’être le mobile de leur engagement politique.

Ils demeurent, malgré tout, nos frères, nos soeurs et nos amis à qui nous souhaitons de réussir là où ils ont décidé de jeter l’ancre. Peu importe là où ils se trouvent désormais, pourvu qu’ils mettent leurs expériences et leurs talents au service du Niger.

Cependant, qu’ils sachent que ce RSD-Gaskiya que nous avons bâti ensemble, restera à jamais notre maison commune. Elle leur restera donc toujours ouverte à l’instar de leur propre maison familiale. Le jour où ils décideront d’y revenir, ils seront les bienvenus.

Nous les y invitons d’autant plus que leur départ, loin d’affaiblir notre parti, lui a, plutôt, insufflé un supplément de vigueur grâce à l’arrivée de nombreux autres adhérents, jeunes pour la plupart, au militantisme enthousiaste et désintéressé et dont le dynamisme neuf a déjà amplifié le souffle et l’équilibre de notre parti.

Pourtant, pour la plupart, leur départ n’est pas lié à un quelconque désintéressement du Parti à leur égard. Plusieurs d’entre eux ont bénéficié des largesses du Parti, Qui nommé Ministre ou élu Député, qui Secrétaire Général, qui Directeur Général ou Directeur National, qui Conseiller, qui Maire ou Président de Ville, etc. Comme s’ils avaient fait du RSD leurs simples aires de pâturage pour finir dans d’autres enclos plus verdoyants.

Quant à vous qui êtes ici présents, mes chers camarades, mes compagnons de toujours comme ceux qui sont moins anciens, sachez que le RSD-Gaskiya que vous avez façonné, par vos efforts inlassables, de votre détermination, de votre engagement constant, de votre patience, vous sera à jamais reconnaissant. Je dois, en cette occasion solennelle, vous féliciter, vous remercier et vous rendre tout l’hommage que vous méritez, après un si long parcours combien fastidieux et même éprouvant.

Cependant, sachez que vous n’êtes pas au bout du chemin. La lutte continue, car le combat politique est continu, thème de ce 3ème Congrès.

Je vous exhorte donc à persévérer davantage dans l’effort pour obtenir d’autres victoires, aller toujours plus loin et plus haut vers le bonheur de notre pays.

Cette parenthèse fermée, je voudrais, à présent, me tourner vers nos distingués invités et représentants des partis amis qui nous ont fait l’honneur et l’amitié de venir communier, avec nous, à l’occasion du double événement que constituent la célébration du pnzième anniversaire de la création de notre Parti et l’ouverture du présent Congrès.

Chers amis du RSD-Gakiya,

Nous interprétons votre présence, ici et en ce jour solennel, comme la manifestation concrète de votre solidarité à l’endroit du RSD-Gaskiya et de ses militants.

Pour cette belle marque de considération, je tiens à vous exprimer mes sincères remerciements.
Veuillez bien vouloir transmettre, en retour, aux organes dirigeants et aux vaillants militants de vos formations politiques respectives notre salut fraternel et toute notre gratitude et la disposition pleine et entière de notre Parti à établir un partenariat fécond avec quiconque d’entre vous qui le désire.

C’est, ici, le lieu de réaffirmer, haut et fort, l’appartenance du RSD-Gaskiya à la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et la ferme adhésion de tous ses militants au Programme de Renaissance de Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République.

Mesdames et Messieurs, Camarades, militantes et militants du RSD-Gaskiya,


Nos présentes assises – vous le savez- visent essentiellement quatre objectifs :
Le premier objectif est de nous permettre de nous conformer aux exigences de nos statuts et de la loi régissant le fonctionnement des partis politiques, lesquels nous prescrivent de tenir un congrès selon une fréquence bien définie, celle inscrite dans nos statuts.

Sur ce point, nous devons reconnaître humblement que nous avons fauté, puisque le présent congrès se tient avec un certain retard. Pour cela, nous sollicitons votre indulgence et celle des autorités compétentes, persuadés que nous sommes, que vous en connaissez les raisons.

Camarades, militantes et militants du RSD-Gaskiya,


Notre 2eme objectif est de procéder à une révision de nos textes fondamentaux. Après onze années d’accumulation d’expériences dans ce monde tumultueux et terriblement changeant, il est devenu impératif de mesurer l’adaptabilité et l’opérationnalité des organes et structures de notre parti afin de procéder aux réajustements nécessaires qui les rendront plus solides, plus fiables et, certainement, plus performants.

En un mot, il s’agira de « recharger les batteries », afin de créer les conditions d’une relance saine de notre Parti, de le solidifier davantage et de nous préparer à affronter les prochaines échéances électorales avec le maximum de chance de succès.

Je n’ai nul besoin de vous rappeler combien notre parti a évolué depuis sa création, ni comment certaines forces ont usé de leur position d’alors pour casser notre élan. Il en est résulté que le RSD-GASKIYA, la 4eme force politique en 2004, puis la 2ème en 2009, s’est retrouvé sans aucun député au Parlement au sortir des élections législatives de 2011.

Les raisons? Simplement parce que ces élections locales et législatives de 2011 avaient été délibérément tronquées avec pour objectif délibéré de barrer la route – le mot n’est pas trop fort- à notre Parti.

Qu’il vous souvienne que près de 60 % des candidatures législatives avaient été invalidées sans pitié, que les élections municipales et régionales s’étaient déroulées pendant trois jours dans un chaos total, que plusieurs circonscriptions électorales connues pour être favorables au RSD ont été simplement oubliées.

Et c’est ainsi que nos hommes politiques de premier rang n’ont pas réussi à faire valider leurs candidatures à la députation, certaines pièces de leurs dossiers ayant miraculeusement disparu.

Tout cela peut sembler puéril aujourd’hui et paraître comme un combat d’arrière-garde. Cependant, nous devons prendre la liberté d’en reparler, car les futures échéances électorales approchent inexorablement. Ne dit-on pas que « chat échaudé craint l’eau froide ? »…

Camarades,


Rassurez-vous ! Mon propos n’est pas de faire un procès d’intention à ceux qui sont en charge des futures élections. Je veux simplement tirer sur la sonnette d’alarme à la CENI et ainsi « prendre date » comme on a coutume de le dire.
J’appelle donc la classe politique, dans son ensemble, à une approche raisonnée pour une gestion plus consensuelle des scrutins à venir. La sagesse nous le commande parce que la stabilité politique et sociale de notre pays en dépendra largement;

II nous faut donc, dès à présent, rechercher, par le biais d’un dialogue serein, les voies et moyens de conduire un processus électoral sans taches, sans risque de ternir l’Image de notre pays, aujourd’hui forte, reluisante et respectée du monde entier.

Camarades congressistes,


A l’occasion des assemblées générales régionales organisées en prélude au présent congrès, il m’a été donné de vous entendre et de noter votre appréciation de la performance de notre Parti. Vous avez particulièrement stigmatisé l’absence de communication entre le sommet et la base ainsi que la faiblesse de l’encadrement politique. En un mot, vous avez fait le constat amer de l’abandon des militants à la base restés sans boussole, en proie à l’angoisse, à toutes les convoitises et autres débauchages, mais vous y avez résisté stoïquement par conviction de l’idéal démocratique.

C’est ici le lieu de le dire haut et fort et de vous en féliciter très chaleureusement.

Aujourd’hui, vous aurez l’occasion d’élire démocratiquement vos responsables, de choisir vous-mêmes des hommes et des femmes qui vont animer le parti. Vous êtes ainsi face à vos responsabilités historiques, à un défi majeur, car l’heure est venue de créer les conditions optimales de redynamisation de notre cher Parti, le RSD-Gaskjya, qui doit reconquérir sa place sur l’échiquier politique national.

Choisissez donc des camarades engagés, déterminés et travailleurs, capables de propulser encore plus loin notre parti et de lui assurer plus de chance de conquêtes et de victoires à la hauteur de nos ambitions et des défis de construction nationale.

Camarades, militantes et militants,


Le troisième objectif de nos présentes assises est de nous permettre de faire une analyse critique et objective des quatre (4) années de présence au sein de l’Alliance politique dénommée Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN).

Nul n’est besoin de revenir sur les raisons qui ont présidé à la sage décision du RSD-Gaskiya de soutenir le candidat du PNDS-TARAYYA sans marchandage aucun, puis d’adhérer à cette coalition de partis qui, aujourd’hui, dirige le Niger depuis quatre ans.

C’est d’abord la similitude de nos idéologies et de nos programmes d’inspiration socialiste renforcées par les affinités personnelles qui, au fil du temps, se sont tissées entre les principaux responsables de nos formations politiques.

Ceci m’autorise à rappeler à ceux qui en doutent encore, que notre alliance avec le PNDS, comme avec tous les partis progressistes, n’est pas une alliance de circonstance fondée sur des intérêts mercantiles ou prébendiers.
C’est une alliance naturelle que nous voulons durable. Mus par une même idéologie, celle de donner de donner du bonheur au peuple, et un égal amour de notre patrie, nous nous sommes unis au service du Niger. Et nous entendons le demeurer aussi longtemps que nous aurions, pour unique boussole, la défense des intérêts supérieurs du peuple et la recherche du mieux-être de l’Homme nigérien.

Camarades, Mesdames et messieurs,


Le quatrième objectif de ce Congrès est la désignation des membres des autres organes dirigeants du Parti, en particulier le Bureau Exécutif National. Ce sera là une tâche essentielle de vos travaux, car il s’agira de choisir des hommes et des femmes capables de propulser encre plus haut les idéaux et les objectifs de notre Parti, avec une ardeur et un élan suffisants pour nous permettre de remporter des victoires aux prochaines élections.

Ce troisième congrès de notre Parti se tient dans un contexte national et international assez particulier.

Au plan mondial, on assiste à une généralisation de l’insécurité due au terrorisme et à la multiplication de foyers de conflits armés aux conséquences humaines et économiques incalculables.

À cause de sa vulnérabilité structurelle, l’Afrique y paie un lourd tribut. Nombre de nos voisins en sont gravement affectés. C’est ainsi qu’en Libye, au Nigeria, au Mali et en Centrafrique, la situation est devenue plus que préoccupante avec son lot quotidien de morts, de blessés, de rapatriés et de réfugiés.

Par la grâce d’Allah notre pays est jusque-là relativement épargné et il apparaît, de ce fait, comme un havre de paix dans la sous-région.

Nous devons, une fois de plus, rendre grâce à notre Créateur, féliciter et remercier nos vaillantes forces de sécurité et leur Chef Suprême pour leur sens élevé de l’Etat et pour les efforts inlassables qu’ils déploient dans la préservation de notre sécurité à tous.

Nous profitons de cette tribune pour prier Allah, à nouveau, afin qu’il accorde Son paradis éternel aux âmes de nos soldats tombés sur le champ d’honneur, pour présenter nos condoléances émues à leurs parents et amis, à leurs corps respectifs et à l’ensemble du peuple nigérien si éprouvé.

Je vous invite à observer une minute de silence en leur mémoire.

Camarades militantes et militants du RSD-Gaskiya,


la paix, le besoin ^de paix et l’espoir de les réaliser à l’aide de la ..sécurité, du développement et de la bonne gouvernance constituent la direction essentielle de notre combat politique.

Il est, en effet, indispensable de sécuriser tout le vaste espace sahéiien, africain et international si l’on veut atteindre un développement harmonieux et durable.

A cet égard, nous partageons entièrement la vision de notre Président, S.E.M Issoufou, Mahamadou sur la sécurisation de notre pays.

En effet, la sécurité est un concept global, car n’importe qui peut se trouver n’importe où dans le monde d’aujourd’hui. L’insécurité n’ayant pas de frontière, c’est donc l’affaire de tous. Investir pour la sécurité chez d’autres, c’est investir pour soi. La sécurité prime sur la souveraineté.

Nous devons avoir constamment à l’esprit cette maxime selon laquelle »/a paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre ». Ceci pour dire que la préservation de la paix et de la sécurité d’un pays ne repose pas que sur la perspicacité de ses dirigeants, la bravoure légendaire de ses soldats ou l’efficacité de leurs armements. Elle dépend aussi du comportement individuel et collectif des citoyens de ce pays.

C’est surtout l’affaire des partis politiques, car la stabilité d’un pays commence par celle des partis politiques. Or, en ce qui nous concerne, de fortes interrogations et inquiétudes demeurent. Je m’en explique.

Aujourd’hui, le sentiment général qui prévaut est que le Niger est un pays toujours en campagne électorale avant la lettre. Et cette « fièvre électorale » qui s’amplifie divise chaque jour davantage les Nigériens au lieu de les unir autour de l’essentiel qu’est l’œuvre de construction nationale.

On s’interroge lorsqu’on voit naître et prospérer autant de dissidences au cœur de certaines formations politiques, syndicales et même associatives de moindre importance.

Il y a là, véritablement, un sujet à méditation pour notre classe politique. En effet, elle est, aujourd’hui, profondément marquée par une bipolarisation aiguë préjudiciable à la stabilité et au développement. C’est, ici, le lieu de rappeler que nous sommes toujours en transition démocratique, car les promesses de la démocratie ne se réalisent pas en un seul jour.

Pour maintenir et renforcer la stabilité tant nécessaire au développement, il nous faut instaurer impérativement un dialogue permanent et fructueux entre tous les partis politiques. Fort heureusement, le CNDP nous offre gracieusement ce cadre idéal. Ceci est d’autant plus vrai que de nombreux de pays et organisations internationales viennent s’inspirer de notre expérience.

Cela suppose que nous établissions des règles consensuelles claires que tout le monde accepte et respecte.
La première de ces règles est le respect de la Constitution et des lois de la République.

La seconde relève de l’éthique selon laquelle nous devons servir le Niger dans le strict respect de ces règles.
En d’autres termes, il s’agit de créer les conditions idoines de pouvoir gouverner pour les uns et de s’opposer pour les autres dans un climat apaisé et emprunt de courtoisie.

Selon les principes démocratiques, le pouvoir doit accepter l’existence de l’Opposition et la traiter avec tous les égards qu’elle mérite. Pour sa part, l’Opposition doit accepter la décision du peuple souverain qui a élu le pouvoir en place.

C’est dire qu’entre deux élections, les autorités élues doivent gouverner avec sagesse, équité et probité. À son tour,l’opposition doit critiquer avec objectivité et se poser en véritable force alternative par la pertinence de ses propositions.

C’est de cette façon et de cette façon seulement que notre pays pourra se garantir ja stabilité nécessaire à son développement. Ainsi, chaque citoyenne et chaque citoyen pourra jouir de la stabilité et de cette paix acquise pour se mettre véritablement au travail, chacun dans sa spécialité professionnelle propre.

C’est, enfin, de cette façon que notre peuple pourra s’affirmer parmi les autres peuples et avancer sur la voie de son unité, du progrès et de la prospérité.

Telles sont, Mesdames et Messieurs, les réflexions auxquelles je vous invite. Et avec vous, l’ensemble de la classe politique de notre pays, en ce onzième anniversaire de la création de notre cher Parti, le RSD-Gaskiya.

Mesdames et Messieurs, Militantes et militants du RSD-Gaskiya, Chers congressistes,


Notre congrès se tient à un moment où notre pays commence à recueillir les dividendes d’une gouvernance politique et économique tournée vers la recherche du progrès social à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance, programme dont les multiples réalisations placent déjà notre pays sur la voie de la relance économique et du progrès.

La mise en œuvre de projets structurants comme le chemin de fer, la construction des routes, d’écoles et de centres de soins, la recherche de l’indépendance énergétique à travers les projets de construction des centrales thermiques de Salkadamna, de Goroubanda, le Barrage de Kandadji, l’Initiative 3N, la création d’universités et d’instituts régionaux, la priorité donnée à l’éducation nationale, le renforcement de l’enseignement professionnel, la crédibilité de notre pays qui se renforce au fil des jours grâce au leadership du Président Issoufou (vkhamadou sur la scène internationale, sont autant de signaux qui éclairent l’horizon de notre pays.

C’est dire qu’il y a, dans la marche actuelle de notre pays, des raisons réelles d’espérer. Il ne tient plus qu’à nous, citoyennes et citoyens nigériens, de tout mettre en œuvre pour faire prospérer toutes ces espérances plutôt que de les laisser s’évaporer dans les nuages des illusions.

En tant que fils et filles d’un même pays, nous devons pouvoir nous entendre autour d’impératifs communs que nul ne s’autorisera à transgresser. J’ai nommé le respect mutuel, le culte du travail, la sauvegarde de l’unité nationale, la stabilité des Institutions, l’affirmation de notre souveraineté; etc.

Comme nous l’a si justement prescrit notre hymne national qui date de 56 ans maintenant, nous devons « éviter les vaines querelles », savoir mettre en avant l’intérêt supérieur de notre peuple et nous consacrer à l’essentiel qui est le travail de construction nationale.

Cet appel, je l’adresse d’abord aux hommes politiques parce qu’ils sont les principaux animateurs de la politique, ensuite aux femmes en raison de toutes les qualitésTdontja nature les a dotées, à savoir un sixième sens fait de lucidité et de discernement. À cela vient s’ajouter leur grande capacité de persuasion. Principales victimes de toutes ces vaines querelles, elles ont, on le sait, le plus à perdre dans la détérioration de la situation sociopolitique du pays.

Mesdames et Messieurs,


Eu égard à tout cela/nos devons savoir agir avec humilité et cultiver, en nos militantes et militants, les vertus de la tolérance, du sens du sacrifice, de l’intérêt général, de l’équité et de la Justice, en un mot du patriotisme.

Camarades militantes et militants du parti RSD-Gaskiya, Mesdames et Messieurs,


Vous me permettrez d’insister sur cette question lancinante du mal de notre administration dont une large part des employés ne semble avoir les vertus de la conscience professionnelle éprouvée. Il n’y a pas si longtemps, le fonctionnaire était quelqu’un qui s’honorait à remplir correctement ses devoirs vis-à-vis de son employeur, l’Etat.
Nous avons connu des périodes où un agent de l’Etat ne s’autorisait de s’absenter de son poste qu’avec de bonnes raisons.

Nous avons connu des périodes où la conscience professionnelle des agents de l’Etat était telle qu’ils avaient l’amour de leur travail, le respect de la hiérarchie et des ressources nationales, le souci de la performance.

Aujourd’hui, à quoi assistons-nous ? Des fonctionnaires qui désertent leurs bureaux, laissant s’entasser des dossiers dont le traitement urgent permettrait de soulager certaines souffrances des citoyens.

Il faut y ajouter le cas de ceux qui, au lieu de se consacrer aux tâches pour lesquelles ils sont payés, s’autorisent à déserter leurs bureaux pour investir les permanences de leurs formations politiques pour d’interminables réunions ou simples causeries stériles.

Cette situation est devenue si préoccupante que le président de la république en a fait un des thèmes principaux de son dernier message à la nation.

C’est là un des principaux problèmes de notre pays, car le nigérien qui est connu pour son sens élevé de l’honneur, de la probité morale, de la dignité et le goût du travail bienfait, semble, aujourd’hui, avoir tourné le dos au travail et à la dignité pour se complaire dans l’oisiveté et la recherche du gain facile.

Mais il ne suffit pas de le dire, il convient d’édicter des mesures appropriées qui permettent d’évaluer, de récompenser et de sanctionner objectivement les agents de l’Etat.

Les nigériens doivent se convaincre, une fois pour toutes, que c’est le travail qui ennoblit l’homme. C’est également le travail qui est la source des’ richesses, facteur de progrès.

Camarades militantes et militants du parti RSD-Gaskiya,

Je voudrais, avant de terminer mon allocution, vous inviter à prendre le ferme engagement de travailler à ratisser large pour rassembler le maximum de Nigériens au sein du RSD-Gaskiya, à rendre notre Parti plus rassembieur, plus uni, plus fort et plus compétitif,

Camarades militantes et militants du RSD-Gaskiya,

C’est sur cette note d’espoir et de vœux de plein succès à nos travaux que je déclare ouvertes les assises de notre 3ème Congrès Ordinaire.
Je vous remercie de votre aimable.

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