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Niger : l’opposition exige "la libération immédiate" de ses membres "séquestrés" par le régime
Publié le mercredi 21 janvier 2015   |  AFP


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013. le Président du parti Mahamane Ousmane s`adresse à ses compatriotes


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L'opposition nigérienne a exigé lundi la "libération immédiate" et inconditionnelle de 90 de ses membres, arrêtés dimanche au cours d'une manifestation, qu'elle estime "séquestrés" par le pouvoir du président Mahamadou Issoufou.

L'ARDR (Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la république, une coalition des principaux partis d'opposition) "exige la libération immédiate et sans condition" de ses militants et militantes "otages du régime et arbitrairement détenus", selon un communiqué lu par l'ex-président Mahamane Ousmane (1993-1996).

"Dans sa recherche de boucs-émissaires, le pouvoir du président Mahamadou Issoufou tente désespérément d'attribuer la paternité de sa grave faute à l'opposition et aux autres acteurs sociaux", a affirmé M. Ousmane.

Le chef de l'Etat nigérien fait partie des six présidents africains qui ont participé à la Marche républicaine le 11 janvier à Paris, après l'attaque terroriste qui a décimé la rédaction de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo.

Son "Nous sommes tous Charlie", prononcé sur les ondes, a provoqué un vent de colère dans la population, à 98% musulmane.

Dix personnes sont mortes au total au Niger dans des manifestations contre la publication d'une caricature de Mahomet en Une de l'hebdomadaire français, qui ont dégénéré en violences contre les chrétiens vendredi à Zinder, la deuxième ville du pays, et samedi à Niamey.

Des cris "A bas le régime" ont été entendus à Agadez, dans le nord, où des manifestants ont mis le feu au siège du parti d'Issoufou lors d'une autre manifestation.

Craignant une nouvelle flambée de violence, les autorités ont alors interdit une marche de l'opposition prévue de longue date, qui devait se tenir dimanche à Niamey. L'opposition a ignoré cette décision. 90 manifestants ont été arrêtés, selon les autorités.

"Une centaine de nos militants et sympathisants sont actuellement séquestrés, parqués et interdits de visite dans un camp de la police nationale", a déploré Mahamane Ousmane, qui a fustigé une "gouvernance déboussolée".

Pour leur part, les partisans du chef de l'Etat ont accusé lundi dans un communiqué les trois principaux leaders de l'opposition d'être les commanditaires des manifestations anti-Charlie.

Hama Amadou, l'ex-président du Parlement, actuellement en fuite en France en raison de poursuites dans un présumé trafic international de bébés, l'ancien Premier ministre (2007-2009) Seini Oumarou et Mahamane Ousmane "portent l'entière responsabilité politique et morale de ce qui est arrivé pendant ces deux jours si terribles", ont-ils lancé.

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