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Niger : la liberté de la presse menacée selon Reporter Sans Frontières
Publié le vendredi 23 janvier 2015   |  Afriquinfos


Liberté
© Autre presse
Liberté de presse: manifestation des journaliste


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Dans un communiqué publié mercredi 21 janvier 2014, l’organisation non gouvernementale Reporters sans Frontières condamne les violences policières à l’encontre des médias privés lors des différentes manifestations à Niamey les 17 et 18 janvier 2015. L’ONG estime que la liberté de la presse est menacée dans ce pays et demande au chef de l’Etat nigérien de protéger les droits des média dans son pays.

Selon l’ONG, qui cite des «observateurs sur place», la liberté de l’information «connaît une grave crise au Niger».

L’organisation tire ses conclusions des récentes manifestations qui ont eu lieu au Niger au cours desquelles les forces de l’ordre ont gravement porté atteinte à la dignité de l’homme , selon elle.

«La mission de la police nigérienne est-elle de protéger ou de réprimer les média, s’interroge Reporters sans Frontières dans son communiqué.

L’ONG de défense des média accuse les forces de l’ordre nigériennes d'enfreindre les droits de la presse lors « d’attaques ciblées». Ces violences policières ont été perpétrés « à l’encontre des médias privés lors des différentes manifestations à Niamey les 17 et 18 janvier 2015 », révèle le communiqué.

RSF précise qu’en « marge d’une manifestation anti Charlie Hebdo samedi 17 janvier, et d’une marche de l’opposition le lendemain à Niamey, des médias privés nigériens ont été la cible de violences policières. En l’espace de 48 heures, le siège de quatre groupes de presse ont été pris d’assaut par les forces de l’ordre et au moins huit journalistes ont été violentés ».

Selon l’ONG, ces attaques effectuées au Niger alors que le président nigérien Mahamadou Issoufou « défilait à Paris pour condamner les violences à l’encontre des journalistes » sont incompréhensibles.

Un constat à l’issue duquel le RSF a demandé au président nigérien de réagir. L’organisation conclut son communiqué en proposant à Mahamadou Issoufou « d’envoyer un message fort à son gouvernement pour que de tels comportements soient sanctionnés ».

Le Niger se situe à la 48e place sur 180 pays dans le Classement mondial 2014 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

P. Amah

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