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Afrique : les risques dans la mise en oeuvre de l’Agenda 2063
Publié le mardi 27 janvier 2015   |  Xinhua


Nkosazana
© AFP par DR
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l`Union africaine (UA)


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La Commission de l’Union africaine (UA) a appelé ses membres à être vigilants face aux risques qui les attendent sur la voie de la mise en oeuvre de l’ Agenda 2063, un projet et un plan visant à assurer la prospérité et l’unité de l’Afrique.

La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a tenu ces propos lundi à l’ouverture de la 26ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA à Addis Ababa, où des délégués de pays membres devaient discuter de différents rapports de réunions ministérielles organisées par la Commission de l’UA au cours des six derniers mois.

La 26ème session du Conseil exécutif a eu lieu dans le cadre du 24ème Sommet de l’UA prévu le 30 janvier à Addis Abeba autour du thème "L’année de l’émancipation des femmes et du développement vers l’Agenda 2063 en Afrique".

Pour préparer la mise en oeuvre de l’Agenda 2063, Mme Dlamini- Zuma a invité les participants à porter attention aux risques internes comme externes, comprenant entre autres les questions de paix et de sécurité, ainsi que le risque de ralentissement dans l’intégration, dans le développement des infrastructures et dans la diversification des économies.

La présidente a également souligné la nécessité de se concentrer sur l’étape suivante pour atténuer les risques.

"Il ne suffit pas d’identifier les risques, nous devons passer à l’étape suivante et prévoir ce que nous devons faire pour atténuer les risques, c’est pourquoi nous préparerons un débat sur ce sujet lors de la prochaine session du Conseil exécutif", a-t- elle déclaré.

La présidente a également souligné la nécessité d’agir davantage et mieux en faveur de la jeunesse en Afrique.

Mme Dlamini-Zuma s’est dit profondément horrifiée par la tragédie que Boko Haram continue d’infliger à la population africaine même si les efforts de l’UA en faveur de la paix, de la sécurité, et de la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance commencent à payer.

"Je suis profondément horrifiée par la tragédie que Boko Haram continue d’infliger à nos populations, enlevant des jeunes filles dans des écoles, incendiant des villages, terrorisant des communautés entières et tuant gratuitement", a-t-elle déclaré.

En se concentrant sur le thème de l’année 2015, elle a souligné la nécessité de redoubler d’efforts cette année pour augmenter la représentation des femmes au sein du gouvernement, dans le système judiciaire et d’autres institutions publiques et privées et leur participation aux tables de négociations de paix.

S’exprimant à l’occasion, Carlos Lopes, sous-secrétaire général des Nations Unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a déclaré que la nouvelle histoire de l’Afrique, avec des opportunités de croissance, d’investissement et d’élargissement, a été sérieusement ébranlée par les derniers développements, tels que la baisse des prix des produits de base, la crise Ebola, et les conflits en cours.

Malgré la performance commerciale impressionnante avec une forte augmentation, notamment depuis l’année 2000, l’Afrique n’a pas réussi à diversifier les exportations de produits primaires et des ressources naturelles, ce qui limite le potentiel de l’industrialisation du continent, a souligné M. Lopes.



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