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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, préside la réunion du Conseil National des Investisseurs Privés : Concertation sur les voies et moyens d’améliorer le climat des affaires au Niger
Publié le vendredi 30 janvier 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, préside la réunion du Conseil National des Investisseurs Privés : Concertation sur les voies et moyens d`améliorer le climat des affaires au Niger


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Les travaux de la réunion du Conseil National des Investisseurs Privés (CNIP) se sont déroulés aujourd'hui dans l'après-midi à la Primature, sous la présidence du Premier ministre, chef du Gouvernement, SEM. Brigi Rafini, président de ce cadre de concertation. C'était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du président de la Chambre de Commerce d'Industrie et d'Artisanat du Niger, et de plusieurs autres acteurs du secteur privé.
Avant d'ouvrir les travaux, le Premier ministre a d'abord présenté la compassion du Gouvernement suite aux événements des 16 et 17 janvier qui ont endeuillé des familles et porté un coup à l'économie du Niger. Une fatiha a été dite pour le repos des âmes des disparus.
Entrant dans le vif du sujet, SEM Brigi Rafini a indiqué que le secteur privé occupe une place de choix dans le Programme de Renaissance du Niger initié par le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou dont il a évoqué l'engagement dans le financement de ce domaine important pour le développement de l'économie national. Il a ainsi rappelé les efforts de rénovation des outils mis en place dans ce sens et pour l'amélioration du climat des affaires.
Le Premier ministre a cité, entre autres mesures et actions entreprises, la révision du code des investissements pour l'adapter au Programme de Renaissance du Niger, ce qui encourage la création des entreprises. Avec ces différentes mesures et actions, ce sont quelque 526 milliards de francs CFA qui ont été investis. Le code des marchés publics a été également révisé pour permettre plus de transparence dans le domaine.
Toujours dans le même sens, le Premier ministre a cité la révision des codes miniers et pétroliers, la mise en place d'un cadre de partenariat public-privé, ce qui a permis la signature de plus de 10 contrats d'environ 552 milliards dont 7 en 2014 ; la réduction des coûts des facteurs liés aux infrastructures et hydrocarbures. Il n'a pas manqué d'évoquer les mesures comme la mise en place du CNIP, la Maison de l'Entreprise, la réduction drastique du capital minimum visant à améliorer le climat des affaires, à promouvoir et soutenir le secteur privé et permettre la création des emplois.

Cependant, a relevé le SEM. Brigi Rafini, le rang du Niger dans le classement Doing Business appelle une attention soutenue en vue de son amélioration. La réunion du CNIP devrait être l'occasion pour aborder toutes les préoccupations. ''Nos ambitions sont grandes, mais il faut l'implication de tous pour atteindre les objectifs communs '', a-t-il souligné. Le Premier ministre a engagé les membres du gouvernement pour la poursuite de la mise en œuvre des mesures déjà prises, des conclusions et recommandations qui seront issues de la réunion.
Le ministre du Commerce, M. Alma Oumarou, dans son intervention, a présenté la feuille de route tracée pour l'amélioration du climat des affaires ainsi que le plan de sa mise en œuvre pour l'année 2015. Il a détaillé les 10 points que contient cette démarche visant la bonne marche des affaires au Niger dans un climat serein.
L'autre aspect abordé par le ministre du Commerce est l'organisation de la Journée Nationale des Investisseurs qui doit se tenir prochainement sous le haut patronage du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Le président de la Chambre de commerce d'industrie et d'artisanat du Niger, Moussa Sidi a, quant à lui, posé les préoccupations des acteurs du secteur privé et qui se résument aux questions de la facture normalisée, la création du comité arbitral des recours fiscaux dont la loi a été adoptée, et du seuil d'exigibilité du numéro d'identification fiscal.
Les débats qui ont suivi, conduits par le Premier ministre, ont été l'occasion pour les très nombreux intervenants d'argumenter sur les préoccupations soulevées. Le ministre du Commerce, M. Alma Oumarou, celui des Transports M. Saley Seydou, le ministre de l'Energie et du Pétrole M. Foumakoye Gado, son homologue de l'Urbanisme et du Logement, M. Habi Mahamadou Salissou, le ministre de la Santé M. Aghali Mano, le secrétaire général du Ministère des Finances, le directeur de cabinet du Ministère de la Justice, ou encore les directeurs généraux des Impôts et des Douanes, interpellés ou concernés par rapport aux préoccupations soulevées, ont pris la parole tour à tour pour donner des explications au besoin et donner des solutions dans certains cas.
Prenant la parole à la fin des débats, le Premier ministre a souligné la nécessité d'une régularité de la réunion du CNIP, cadre important aussi bien pour les acteurs du secteur privé que pour les autorités.
Tous les intervenants ont reconnu la pertinence de la feuille de route et la nécessité d'accélérer sa mise en œuvre, a relevé SEM. Brigi Rafini. Pour ce qui est de la journée nationale des investisseurs, le principe de son institutionnalisation a été accepté et le gouvernement va prendre les dispositions pour son organisation, a-t-il assuré.
Pour ce qui de la question du commerce transfrontalier, un comité de suivi sera mis en place pour faciliter sa pratique. Mais le Premier ministre a appelé tout le monde à œuvrer pour un changement de comportement afin que prennent fin les mauvaises pratiques décriées et constatées surtout sur les routes. Au sujet de la facture normalisée, un accord s'est dégagé sur la proposition faite, et les dispositions devraient être déterminées pour sa mise en œuvre à partir de 2016, a-t-il précisé. Concernant l'autre préoccupation soulevée par les investisseurs privés et qui porte sur le comité arbitral des recours fiscaux, qui, a souligné le premier ministre, est un outil nécessaire, le problème à résoudre est celui du taux de la garantie qui doit être étudié.
Le Premier ministre s'est réjoui de la tenue de cette réunion dont les débats ont été assez fructueux.

Souley Moutari

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