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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ben Omar Mohamed
Publié le lundi 2 fevrier 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le 4ème vice-président de l`Assemblée nationale, M. Ben Omar Mohamed


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Le 4ème vice-président de l'Assemblée nationale, M. Ben Omar Mohamed, a animé, hier en début de soirée, un point de presse. Cette rencontre avec toute la presse nationale est relative à la décision prise l'Union Interparlementaire (UIP) lors de sa dernière session à Genève en Suisse du 24 au 28 janvier 2014 d'aider le Niger dans les tests ADN relativement à l'affaire dite des ''bébés importés''. Le parlement nigérien a été représenté à cette rencontre par une importante délégation conduite par le 4ème vice-président de l'Assemblée nationale, M. Mohamed Ben Omar.
Comme l'a expliqué le 4ème vice-président de l'Assemblée nationale, au cours de cette session, le comité des droits de l'homme de l'instance internationale a examiné de nombreux dossiers traitant de la situation des parlementaires des pays membres de l'UIP. Parmi ces dossiers qui sont au nombre de 301, a ajouté M. Mohamed Ben Omar, figure celui du député national M. Hama Amadou, ancien Président de l'Assemblée nationale qui a porté plainte contre le Niger. Dans sa plainte, a-t-il indiqué, M. Hama Amadou a fait un certain nombre de griefs contre le Niger, notamment en ce qui concerne le dossier relatif à l'affaire dite «de bébés importés». C'est justement sur ce sujet que le 4ème vice-président de l'Assemblée Nationale a axé son point de presse. M Ben Omar a indiqué que la plainte a été déposée lors de la 131ème session.

Le parlement nigérien dont il conduisait la délégation a transmis à la session un certain nombre de documents grâce auxquels un certain nombre de vérités ont été dites sur la question a rappelé le 4ème vice-président tout en affirmant que la plainte de M. Hama Amadou auprès du comité de droits de l'homme est tout à fait une procédure légale consacrée et connue de tous. Aux questions posées par le comité de droits de l'homme au parlement nigérien, M. Mohamed Ben Omar a souligné qu'elles ont toutes trouvé des réponses avec une documentation assez fournie présentée par l'Assemblée nationale dans le délai prescrit, c'est-à-dire avant le 15 décembre. Après sa délibération, le comité a relevé quelques points et pris la décision de poursuivre l'examen du dossier du Niger lors de la session prochaine qui aura lieu à Hanoï en mars et avril 2014.
Relativement à la procédure portant l'autorisation d'un député hors session, les membres du comité ont estimé, selon Ben Omar, que les textes du Niger sont muets et ne définissent pas clairement une procédure. Par conséquent les membres du comité ont demandé au parlement de procéder éventuellement à un réaménagement du règlement pour clarifier les zones d'ombre. Evoquant la question de la supposition d'enfant qui continue de défrayer la chronique, le comité des droits de l'homme de l'UIP a jugé absolument nécessaire de faire recours à la science, c'est-à-dire de procéder à un test ADN. Pour l'UIP, c'est la seule voie à suivre pour une personne de se laver de tout soupçon. Dans ce cas, dit le 4ème vice-président, il faut obligatoirement qu'un des parents, en ce qui concerne le député Hama Amadou, se soumette à ce test. L'UIP a annoncé et notifié au parlement nigérien qu'elle est prête à prendre toutes les dispositions, à mettre tous les moyens pour aider à faire ce test, partout où le souhaitent les parents s'ils sont consentants et si «d'aventure
M. Hama Amadou doutent de la sincérité de ce test ici au Niger».
M. Mohamed Ben Omar a indiqué que dans son communiqué le comité a exprimé sa surprise de constater que l'épouse de M. Hama Amadou refuse ce test «étant donné qu'un tel test constitue un moyen irréfutable pour déterminer la filiation de ses enfants». Le comité a rassuré que si elle souhaite faire le test par l'entremise d'un expert indépendant, l'UIP s'engage à faciliter l'intervention d'un tel expert «où qu'il se trouve».
Réaffirmant toute la disponibilité et l'accord du Niger sur cette proposition de l'UIP, le 4ème vice président de l'Assemblée nationale a ajouté qu'il s'agit là d'une opportunité pour y voir clair et se fixer définitivement sur la question. « Si le test dit que ce sont les enfants de M Hama Amadou et Mme Hadiza Hama Amadou, le débat est clos. Si au contraire le test dit que ce n'est pas leurs enfants, chacun tirera les conséquences du droit ».

Zabeirou Moussa

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