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Le juge réfute l’accusation de rébellion contre Mme Hadiza Hama Amadou, accusée de supposition d’enfant
Publié le lundi 2 fevrier 2015   |  Agence de Presse Africaine


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© AFP par HAMA BOUREIMA
Ouverture du procès sur le trafic de bébés
Photo : Hazida Hama, l`Épouse de Hama Amadou,ex président du Parlement du Niger.


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Niamey (Niger) - Le juge du tribunal correctionnel de Niamey a réfuté l’accusation de rébellion contre les forces de l’ordre portée contre Mme Hadiza Hama Amadou, épouse de l’ex président de l’assemblée nationale du Niger.

Outre le fait d’être poursuivie pour supposition d’enfant, Mme Hama Amadou Hadiza est également attraite à la barre pour rébellion pour s’être opposée aux forces de l’ordre qui voulaient l’empêcher de quitter Niamey pour se rendre à Tahoua, ville située à près de 400 Km de Niamey, alors même qu’elle jouissait d’une liberté provisoire.

« L’infraction n’est pas constituée, il n’y a donc pas matière à poursuivre » selon le délibéré du procès, commenté à la presse par Me Maï Salé, l’avocat de cette dernière, qui a précisé qu’au regard de la loi, le tribunal a estimé que Mme Hama Amadou n’a rien commis d’illégal.

Le procureur de la république adjoint, Chaibou Samna a annoncé vendredi après-midi, au cours d’un point de presse, que le parquet allait interjeter appel de la décision du juge qui s’est déclaré incompétent dans l’affaire dite des bébés « importés » du Nigeria

L’ancien président du Parlement Hama Amadou, principal opposant politique du président Issoufou, était inculpé avec une vingtaine de personnes, dont l’une de ses épouses, dans cette affaire qui avait éclaté en juin dernier.

Un « réseau », composé surtout de « femmes ou de leurs époux qui n’arrivent pas à avoir d’enfants », aurait ainsi eu recours à des « trafiquants », en mèche avec des « usines à bébé » basées au Nigeria, pour faire venir des enfants au Niger, d’après l’accusation.

L’ancien patron du Parlement avait précipitamment quitté le Niger fin août, après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans cette affaire.

Un mandat d’arrêt a ensuite été émis en septembre à son encontre. Le Parlement a nommé deux mois plus tard un ex-opposant, Amadou Salifou, pour remplacer M. Amadou.


sa/of/APA



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