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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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L’armée tchadienne prend le contrôle d’une ville nigériane aux mains de Boko Haram
Publié le mercredi 4 fevrier 2015   |  Le Sahel


soldats
© Autre presse par DR
soldats tchadiens


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C’est la première fois que les troupes tchadiennes, qui se sont déployées mi-janvier au Cameroun pour tenter de repousser Boko Haram, pénètrent sur le sol du Nigeria, dont l’armée est très critiquée pour son inefficacité dans la lutte contre le groupe islamiste.

Lire le reportage (édition abonnés) : L’armée tchadienne s’attaque à Boko Haram

Mardi matin, les blindés et les fantassins tchadiens ont franchi le pont séparant la ville camerounaise de Fotokol de la ville nigériane de Gamboru, après d’importants bombardements aériens et d’artillerie et des échanges de tirs nourris avec les islamistes.

« L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU NIGERIA INTACTE »

L’intégralité du contingent de 2 000 hommes environ, selon des sources militaires, était entré au Nigeria à la mi-journée. Les forces d’élite camerounaises, le bataillon d’intervention rapide (BIR), déployé à Fotokol depuis l’été 2014 pour contrer les islamistes nigérians, sont restées sur leurs positions, a constaté le journaliste de l’AFP.

Le Nigeria avait annoncé lundi en fin de journée avoir repris Gamboru, alors même que l’armée tchadienne y avait pilonné pendant trois jours consécutifs les positions de Boko Haram. Le porte-parole de l’armée nigériane, Chris Olukolade, a par ailleurs déclaré dans un communiqué que « l’intégrité territoriale du Nigeria reste intacte » malgré la présence de soldats étrangers sur son sol.


DES TROUPES AU NIGER

D’autres forces tchadiennes se sont massées à la frontière entre le Niger et le Nigeria, à proximité immédiate de bastions de Boko Haram, le dispositif de l’armée ressemble ainsi à une tenaille prête à se refermer sur les islamistes. « Un contingent d’environ 400 véhicules et des chars est positionné de Mamori à Bosso », deux bourgades de l’est nigérien, qui ne sont séparées du Nigeria que par une rivière, a annoncé la radio privée Anfani, basée au Niger.

La force régionale censée lutter contre Boko Haram s’était retirée de sa base de Baga, sur les rives sud du lac Tchad, au Nigeria, en raison de différends entre Abuja et ses voisins, laissant la voie libre aux islamistes qui y avaient commis, début janvier, des massacres et des destructions massives, qualifiés de « crimes contre l’humanité » par la communauté internationale.

L’insurrection de Boko Haram, qui prône l’instauration d’un islamisme radical et s’associe aux idées d’Al-Qaida et de l’Etat islamique, a fait plus de 13 000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria depuis 2009.

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