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Me Boubacar Mossi répond au Procureur et à Ben Omar
Publié le jeudi 5 fevrier 2015   |  Actuniger


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© Autre presse par DR
Me Boubacar Mossi répond au Procureur et à Ben Omar


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C’est attendu de tous que l’affaire de trafic international de bébés est loin de connaitre son épilogue. En attendant la reprise plus que probable de la procédure en appel, c’est sur le terrain médiatique que la défense et l’accusation se livrent à une guerre sans merci. En ligne de mire, la bataille de l’opinion partagée entre les diverses interprétations de ce qui ressemble fort bien à un véritable méli-mélo politico-judiciaire.

Après les déclarations instantanées des avocats des prévenus, notamment celui de la famille Hama Amadou, le procureur de la République adjoint Chaïbou Samna, a animé un point de presse au cours duquel il a lui aussi donné sa version des faits des conséquences juridiques de la décision du tribunal correctionnel qui s’est déclaré incompétent le vendredi dernier.

Ce mardi, c’est autour de Me Boubacar Mossi, l’avocat de Hama Amadou de reprendre le relai pour apporter des éléments de réponses à la sortie du procureur mais aussi et surtout au député RDP Mohamed Ben Omar. Le 4e Vice-président du Parlement s’est aussi, entre temps, invité au débat en interprétant à sa manière la décision prise par l’Union Internationale parlementaire (UIP) par rapport au dossier de l’ancien président du Parlement et qui implique naturellement le traitement judiciaire de l’affaire de trafic de bébés.

Réagissant aux propos du Procureur Adjoint, l’avocat Me Mossi l’a accusé de faire de « l’amalgame » en anticipant sur la décision en appel de l’affaire. Me Mossi s’est d’ailleurs demandé sur les réelles motivations de la sortie du procureur, laquelle n’a pas lieu d’être puisqu’il a estimé que le jugement du tribunal l’arrangeait. L’avocat de la famille Hama Amadou n’a pas occulté, dans des accusations à peine voilés, de voir dans ces manœuvres une manière pour le procureur « d’influencer la décision de la Cour d’appel ». Dans tous les cas a-t-il estimé, cela ne pourrait être qu’une sorte « de baroud d’honneur » pour l’accusation au vue du fait que le dossier était vide et qu’il fallait une décision de justice pour y mettre un terme à l’affaire. Pour le cas de Ben Omar, Me Boubacar Mossi a tout simplement laissé entendre « qu’il est totalement à coté de la plaque ».

D’ailleurs a ajouté Me Mossi, la lettre de l’UIP qui a proposé d’aider le Niger dans les tests ADN a également écrit que sa médiation se fera dans l’esprit et la lettre des lois nigériennes. Le test ADN n’étant pas inscrit dans les textes en vigueur, l’avocat a conclut que la proposition de l’UIP est sans objet et plus, désormais caduque puisqu’une décision de justice a été rendue.

Nous vous proposons un extrait de la conférence de presse tenue le mardi 3 février 2014 à Niamey par Maitre BOUBACAR MOSSI, avocat de la famille Hama Amadou :

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