Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

RDP Jama’a: Le président du Parti, Hamid Algabit en difficultés
Publié le vendredi 6 fevrier 2015   |  LE HERISSON N°53




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le lundi 2 février 2015, un comité composé de plusieurs personnalités du parti jaune, la formation politique créée par feu Ibrahim Mainassara Baré (Président du Niger sous la 4ème République) a sorti un document intitulé « Mémorandum pour une réforme en profondeur du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP Jama’a).

Parmi les rédacteurs de ce document, des députés nationaux au titre du Parti. Ainsi, on note en bas dudit document, les noms suivants : Mohamed Ben Omar, 4ème vice-président de l’Assemblée nationale sous cette même 7ème République, les députés Tanimoune Oumarou, Sanoussi Moussa Mareini, Salma Hachimou et Rabi Maman Kaila, tous de la présente législature. En prenant la calculette, on voit bien dans le comité, les noms de 5 députés sur les 7 que compte le RDP Jama’a au sein de la représentation nationale. Comme quoi, il faut prendre ce mémorandum au sérieux. Voyons voir son contenu.

Des griefs sur toutes les pages Tout d’abord, le mémorandum brosse l’évolution du Parti de sa fondation en 1997 à nos jours caractérisée par une « chute vertigineuse ». Parti dominant sur l’échiquier politique national entre 1997 et 1999, le RDP Jama’a bien que réduit à 8 députés sous la première législature de la 5ème République a su quand même constituer un groupe parlementaire. Depuis lors, le parti de feu Ibrahim Mainassara Baré est obligé de composer avec d’autres pour faire entendre valablement sa voix à l’hémicycle (6 députés sous la seconde législature de la 5ème République, 7 députés sous la 6ème République avec son groupe parlementaire propre à lui, et 7 députés sous cette 7ème République).

Ces situations ont pour père et mère, la direction actuelle et par-dessus tout, la président du parti, Hamid Algabit. Ensuite, dans le mémorandum, le comité s’inquiète pour la survie du parti, au regard de la léthargie qui caractérise le fonctionnement des instances du RDP (« le Bureau Exécutif National (BEN), le seul et unique organe à prendre les décisions de gestion courante engageant le parti, ne s’est jamais réuni depuis sa composition par le congrès d’avril 2012 »), la gestion informelle ( le directoire national créé au congrès d’avril 2012 s’est substitué aux instances du parti et se réunit au domicile privé du Président).

«… L’immobilisme, la fatalité, la léthargie, l’expectative et l’opportunisme gratuit » sont les autres maux qui gangrènent le RDP Jama’a, selon le contenu du mémorandum. En illustrent la négligence, voire, l’abandon de la revendication historique du RDP Jama’a relative à l’aboutissement d’une enquête indépendance sur les circonstances de l’assassinat ignoble du Président Ibrahim Baré Mainassara, le financement aléatoire du parti reposant uniquement sur les cotisations des 7 députés, « la paralysie totale des structures du Parti à tous les échelons », etc. Une seule solution, une réforme en profondeur du RDP Jama’a C’est à cette conclusion qu’aboutit le mémorandum quel que soit le sacrifice à consentir.

Allez y comprendre pour comprendre ce que cela signifie pour la direction nationale actuelle, en l’occurrence son Président, Hamid Algabit, premier responsable de la situation de léthargie qui caractérise son parti. Vraisemblablement, les rédacteurs de ce mémorandum ainsi que leurs camarades sont plus que jamais décidés à stopper la descente aux enfers du RDP Jama’a même s’il faut éjecter le vieux Hamid Algabit de son piédestal.

 Commentaires