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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Des acteurs de la société civile s’expriment sur la paix : M. Annassa Djibrilla, Secrétaire général du Comité Directeur de l’USN
Publié le vendredi 6 fevrier 2015   |  Le Sahel




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''A la veille de la cérémonie commémorative des événements du 9 février 1990, le Comité Directeur de l'Union des Scolaires Nigériens (USN) était à pied d'œuvre dans l'organisation conférence axée sur le thème fédérateur ''USN face aux défis de l'heure''. Il s'agissait, pour le Comité Directeur de l'USN, à travers cette thématique, de se pencher sur une actualité brulante, notamment les questions sécuritaires, l'unité nationale et la consolidation de la paix. Il sera également procédé à une vaste campagne de sensibilisation concernant le rôle de la jeunesse dans la préservation de la paix dans notre pays, ainsi que sa contribution dans la sécurité. A cet effet, il faut comprendre que les terroristes peuvent entrainer une jeunesse qui n'est pas sensibilisée, dans ses aventures. C'est pourquoi il est impératif de s'investir dans la sensibilisation et l'information, et l'USN se donne cette mission à travers les festivités qu'il compte organiser. La Commission culturelle du CD de l'USN véhiculera, au cours de ses différentes prestations, le message de la paix, de la sécurité et de l'unité nationale. Nous sommes unanimes sur le fait que la paix et la sécurité sont les maillons essentiels de toute action humaine, car aucune entreprise de développement ne peut se réaliser sans la paix et la sécurité. Ainsi, la jeunesse nigérienne doit se préparer conséquemment afin de contribuer au développement de ce pays qui nous appartient tous. Cette jeunesse doit aussi comprendre la nécessité de s'abstenir à toute prise de position ou d'être au service d'un groupe quelconque pour poser des actions qui n'honorent pas le Niger. Elle peut effectivement appartenir à un parti politique, qu'il soit de la majorité ou de l'opposition, pour des raisons idéologiques, mais non pour être manipulée. Quand une crise éclate dans un pays, c'est la jeunesse qui paye le lourd tribut. En outre, les débats et les conférences qui seront organisés à l'occasion de la cérémonie commémorative du 9 février permettront d'édifier davantage les scolaires sur le rôle qu'ils doivent jouer dans la construction nationale. Nous appelons la jeunesse nigérienne à s'inscrire dans la dynamique de sauvegarde et la préservation de la paix, pour une éducation de qualité dans notre pays''.

M. Abdoul Aziz Maman, membre de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO)
''Nous déplorons les événements survenus les 16 et 17 janvier derniers. A cet effet, il faut un travail remarquable afin de faire comprendre à la jeunesse l'importance de se mettre à l'écart des mouvements de ce genre. L'Etat doit s'investir dans l'éducation et la formation de la jeunesse pour que celle-ci puisse mieux comprendre les valeurs républicaines et démocratiques. Il a été constaté que la plupart des manifestants étaient des jeunes. Nous demandons à l'Etat et aux autres acteurs sociaux de créer les conditions permettant d'occuper la jeunesse, qu'elle soit diplômée ou rurale. On peut, par exemple, mettre en place des ONG en vue d'occuper la jeunesse. Nous lançons un appel aux acteurs politiques de se pencher davantage sur la formation citoyenne des jeunes au lieu de l'instrumentaliser à ses fins''.sanoussi
Sanoussi Lamine Mahaman, président du Rassemblement des Jeunes pour le Renouveau, membre du MPCR
''Nous condamnons les actes perpétrés par les manifestants. Ce n'est pas le rôle de la jeunesse de s'impliquer dans le saccage et la destruction de biens publics et privés, et des lieux de culte. La jeunesse doit s'investir dans le processus concourant à la consolidation de la paix et de la culture de la démocratie et de l'Etat de droit. Acteurs de la Société civile que nous sommes, nous devons tous continuer à renforcer les capacités des jeunes afin d'avoir des jeunes leaders nigériens capables de comprendre les enjeux du développement et l'utilité de la consolidation de la paix dans un pays entouré par divers foyers de tensions comme le Nigéria, le Mali et la Libye. Au regard de la situation sous-régionale, les jeunes doivent développer les capacités de résilience face aux menaces de l'extrémisme. Notre jeunesse n'a aucun intérêt à déstabiliser le pays en s'attaquant aux biens publics et aux lieux de culte. Nous estimons qu'au Niger, nous avons besoin d'une jeunesse responsable, édifiée, formée et occupée. De ce fait, l'Etat doit créer les conditions pour renforcer l'éducation, la formation des jeunes et surtout reposer le débat sur la problématique du chômage des jeunes et la question de l'emploi. A travers ces actions, on peut orienter les jeunes vers une production nationale. En brûlant, en détruisant, la jeunesse n'a pas rendu service à ce pays. La jeunesse est par essence une source d'énergie. Elle doit être une énergie positive et cette énergie doit être canalisée dans le cadre de service exclusif du pays. Elle doit se départir de certaines considérations politiciennes. Ce n'est pas un rôle qui honore notre jeunesse. Les Nigériens, de manière générale, doivent apporter leur contribution pour jeter le jalon de la paix et du développement durable''.

Laouali Souleymane

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