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Session Extraordinaire du sommet des Chefs d’Etat de la CEN-SAD : notre compatriote Sani Ibrahim Abani désigné Secrétaire Général
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  nigerdiaspora.info


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© aNiamey.com par CI bou T
Ouverture du sommet extraordinaire du CEN SAD (Communauté des Etats sahélo-sahariens) à N`Djaména au Tchad


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N’Djaména, la capitale tchadienne, a abrité le 16 février dernier, une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernements de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). L’espace sahélo-saharien, souligne le plan d’actions qui a été adopté par la réunion d’experts tenue auparavant, est confronté à une multitude de défis politiques, socio–économiques, environnementaux et humanitaires qui fragilise sa sécurité et sa stabilité.

L’organisation elle- même a vécu une période de léthargie, d'incertitudes et de grands périls. C’est pourquoi d’ailleurs, le présent sommet, a indiqué M. Sani Ibrahim Abani, est une session ‘’pour la renaissance de la CEN-SAD ‘’.
Notre compatriote, qui a été en outre désigné Secrétaire Général de l’organisation par les Chefs d’Etat, a ajouté que la CEN-SAD va désormais recentrer ses missions pour accompagner les Etats dans leurs efforts individuels et collectifs, en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. On doit ‘’en faire un instrument fonctionnel de culture et de promotion de la paix et de la sécurité’’, a-t-il souligné. Un adage tiré du patrimoine culturel immatériel de l'espace sahélo-saharien dit : ‘’S'unir pour bâtir, c'est grandir ensemble’’. M. Sani Ibrahim Abani, en conséquence, a demandé aux Chefs d’Etat de donner les armes nécessaires à cette organisation, afin de permettre à la CEN – SAD nouvelle d'être opérationnelle et à ses institutions spécialisées, telles que le CESC et la BSIC, d'être consolidées de façon à mieux jouer le rôle qui est le leur. A cet égard, ‘’les Etats membres de la CEN-SAD doivent resserrer leur rang en instaurant une coopération tous azimuts , dans l'esprit et la lettre du traité d'Abuja du 3 juin 1991, pour construire un espace viabilisé, un espace de paix, de sécurité, de concorde, de partage et d'échanges, de Dakar à Djibouti, de Lagos au Caire, de Cotonou à Rabat’’, a dit le Secrétaire Général de la CEN-SAD. Au demeurant, a ajouté M. Sani Abani, le dernier rapport du PNUD sur le Développement Humain, ainsi que les périls préoccupants qui émergent, le commandent à nos Etats. Il fait ainsi allusion aux agissements de ‘’l'Internationale Salafiste dirigée par Al Qaeda, qui est en train de métastaser insidieusement dans certains pays de l'espace sahélo-saharien et des groupes terroristes et autres narco–trafiquants, suréquipés et surarmés qui perturbent la quiétude sociale, qui compromettent aujourd'hui les recherches et le développement des activités minières et pétrolières, compromettent le tourisme, les investissements privés et retardent le lancement des programmes publics de développement économique et social dans ces régions’’.

Le Secrétaire Général de la CEN-SAD a également évoqué la question de la circulation illicite et à grande échelle des armes de tout calibre, provenant des arsenaux libyens pillés pendant la crise que ce pays a connue. C’est l’un des plus graves périls auquel notre espace est confronté aujourd’hui, a-t-il indiqué. D’ailleurs, ‘’ce péril, deux Chefs d'Etat ici présents mais également présents sur le front diplomatique et militaire, l'ont vu venir’’, a-t-il souligné en nommant le Président Idriss Déby Itno et le Président Mahamadou Issoufou qui n'eurent de cesse d’attirer l'attention sur les effets collatéraux déstabilisants du pillage des arsenaux libyens pour les pays au sud du Sahara. M. Sani Ibrahim Abani s’est enfin réjoui de l'adoption de la Résolution 2085 (2012) du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a permis le déploiement de la MISMA avec le soutien louable de pays comme la France.

Boubacar Mamane Iro

RC/MAEC/IA/NE

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