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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Communiqué de presse de l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) : L’ANEPI appelle les journalistes à faire preuve de discernement et de responsabilité dans le traitement des informations sensibles
Publié le jeudi 12 fevrier 2015   |  Le Sahel


Niger
© Autre presse par DR
Niger : les journalistes "exigent" la libération de deux de leurs confrères


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Le bureau de l'Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) a rendu public, samedi dernier à Niamey, un communiqué dans lequel l'association demande aux journalistes de faire preuve de plus de discernement et de responsabilité dans le traitement des informations sensibles.



L'ANEPI réaffirme son soutien sans réserve à la déclaration des organisations socioprofessionnelles des médias rendue publique le 19 janvier et encourage la Maison de la presse à aller jusqu'au bout pour faire aboutir la plainte déposée contre les auteurs des exactions commises à l'endroit des journalistes et des sièges des organes de presse.
Dans ce communiqué l'ANEPI s'est dit très préoccupée par les événements survenus les 16 et 17 janvier 2015 et les débats qui se poursuivent au sein des médias relativement à ces événements dramatiques de par leur ampleur, les dégâts qu'ils ont occasionné, le sens qu'ils peuvent prendre et les interprétations qu'ils peuvent susciter. L'association a constaté avec inquiétude, que certains organes de presse continuent à traiter des événements des 16 et 17 janvier 2015 d'une manière qui ne va pas dans le sens du retour de la quiétude sociale dans le pays.

Pour l'ANEPI, l'intérêt de tous est que ses événements n'aient pas d'autres conséquences que celles qu'on connait déjà et qu'ils ne se répètent plus. « Souhaiter autre chose, c'est œuvrer contre la paix et la quiétude sociales. Toute chose dont le pays n'a pas besoin pour que chacun puisse vaquer à ses préoccupations dans la sécurité. Comme l'a dit un de nos éminents confrères à l'occasion d'une conférence publique, la paix sociale et la quiétude en général ont un coût, un prix auquel chacun doit apporter de sa pièce. Et nous journalistes, la pièce que nous pouvons apporter est d'une grande valeur et d'une grande importance pour conserver cette quiétude ou là ramener si elle venait à disparaître. On ne cessera jamais d'évoquer le cas du Rwanda où, dit-on, deux outils ont été utilisés pour le génocide : la radio et la machette » souligne le communiqué.

Conscient du rôle (positif ou négatif) que peut jouer la presse pour la préservation de la paix dans un pays, l'Association Nigérienne des Editeur de la Presse Indépendante (ANEPI), exhorte les hommes des médias à plus de sens de responsabilité et au sens du devoir envers la société, en évitant de privilégier des pratiques journalistiques qui peuvent être néfastes pour la paix sociale. Elle encourage les journalistes au respect de l'étique et de la déontologie, au strict respect de la confraternité et à rester déterminés pour défendre la liberté de la presse.

En ce qui concerne les exactions faites contre des journalistes lors de la couverture médiatique des évènements, l'ANEPI appelle le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) à beaucoup plus d'engagement dans la protection des journalistes dans leur travail et dans son rôle de régulateur. L'association exhorte également le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) à entreprendre toute démarche et toute action nécessaires pour que les journalistes professionnels détenteurs de la carte de presse ne soient plus inquiétés, ni entravés dans l'exercice de leur métier. L'ANEPI demande enfin aux autorités administratives et politiques de ne faire aucune entrave dans l'enquête visant à identifier les coupables et à les traduire devant les tribunaux.

Seini Seydou Zakaria

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