Les médecins spécialiste du Niger observent depuis ce lundi un arrêt de travail de cinq jours, en vue de pour réclamer, une fois de plus, l’octroi d’un traitement salarial conforme à leur niveau de formation.
Cette nouvelle grève des médecins spécialistes nigériens fait suite à une série de mouvements d'humeur observés durant tout le dernier trimestre de l'année 2014.
En novembre, 2014, ils avaient observé 15 jours d'arrêt de travail avant de passer à la vitesse supérieure avec une grève d'un mois.
Les négociations avec les autorités ponctuées de médiations entreprises par des associations islamiques n'ont pas permis de trouver une solution aux revendications des médecins qui tournent essentiellement autour de deux points : le rehaussement du traitement salarial et l'élaboration d'une grille indemnitaire.
Le porte-parole des quelque 500 médecins spécialistes que compte le Niger, Zoubeirou Kongouizé, justifie la reprise des mouvements de grève par le manque de sérieux des autorités à l'égard de leurs revendications.
Toutefois, rassure-t-il, dans le souci du bien-être des populations, un service minimum sera assuré au cours de ces cinq jours d'arrêt de travail.
Avec un ratio d'un médecin pour 1000 habitants, le Niger est l'un des pays les moins nantis en praticiens de la santé.
